Dangereuse séduction, film de James Foley, commentaire

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Dangereuse séduction,
     (Perfect stranger),    2007, 
 
de : James  Foley, 
 
  avec : Bruce Willis, Halle Berry, Giovanni Ribisi, Nicky Aycox, Gordon MacDonald, Patti D'Arbanville, Paula Miranda,
 
Musique : Antonio Pinto


 
Rowena Price (Halle Berry) est une journaliste qui a pour spécialité de s'attaquer aux personnages publics qui ne sont pas irréprochables. Mais lorsqu'elle entreprend de démolir le Sénateur Sachs (Gordon MacDonald) qui, derrière ses prises de position fermes sur la morale familiale cache un penchant avéré pour l'homosexualité, elle se heurte à un mur impénétrable. C'est alors que son amie Grace (Nicky Aycox), qui menaçait de faire chanter son amant, le puissant publicitaire Harrison Hill (Bruce Willis), est retrouvée assassinée. Rowena est bien décidée à découvrir son meurtrier... 
 
 Voilà typiquement un film représentatif des années 2000. Une intrigue maintes fois visitée, en beaucoup plus passionnant, d'ailleurs. Une lourde pincée de modernité (on tchatche à n'en plus finir par portables interposés, et, qui plus est, sur une musique aussi lancinante qu'ininspirée). Une tripotée de personnages plus ou moins bien définis (bien pour Miles, incarné par un toujours excellent Giovanni Ribisi), (moins pour des seconds rôles caricaturaux : Esmeralda, Mia Hill, Cameron, qui ne sont là que pour tenter d'égarer les soupçons du spectateur). Et, comme il faut bien donner un dénouement à cette quête ultra classique, une avalanche précipitée d'événements et d'explications qui vire au grotesque. Autant dire que, mises à part les prestations de Halle Berry, toujours aussi séduisante, et, à un degré moindre de Bruce Willis, nous n'avons pas grand chose de palpitant à nous mettre sous les yeux !  
 
 Le genre d'œuvre bâtarde (on reverra avec beaucoup plus de passion et d'intérêt "Présumé innnocent" ou "Faute de preuves"), qui ne laisse qu'un très vague souvenir.
   
Bernard Sellier