Diamants sur canapé, film de Blake Edwards, commentaire
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Diamants sur canapé, (Breakfast at Tiffany's), 1961,
de : Blake Edwards,
avec : Audrey Hepburn, George Peppard, Mickey Rooney, Patricia Neal, Martin Balsam, José Luis de Villalonga,
Musique : Henry Mancini
Paul 'Fred' Varjak (George Peppard) est un écrivain qui ne dédaigne pas d'arrondir ses fins de mois avec l'argent de riches et jolies femmes. En l'occurrence sa décoratrice, Mrs. Failenson (Patricia Neal). Ayant récemment emménagé, il fait la connaissance de sa jeune et charmante voisine, Holly Golightly (Audrey Hepburn). Celle-ci cherche également le riche partenaire qui lui permettrait de faire grossir son compte en banque. Le señor José da Silva Pereira, Brésilien et multimillionnaire semble un bon choix. Mais le mari de Dolly, un vétérinaire qu'elle a quitté subitement, apparaît et souhaite voir revenir sa délicieuse épouse au foyer...
Même si l'on retrouve ponctuellement (la réception au début de l'histoire, les colères répétitives de Mickey Rooney, inénarrable en Japonais excédé), le goût du réalisateur pour les facéties, les délires comiques ou les pitreries (selon que l'on apprécie plus ou moins ce genre d'humour) de "The Party", par exemple, c'est dans la catégorie de la romance sentimentale qu'il convient de placer ce film. Encore que le scénario visite différents genres, oscillant de la comédie jusqu'au drame, et donnant parfois l'impression de ne pas très bien savoir comment se situer globalement. Parfois erratique, parfois à la limite de l'ennui, parfois jouissive, parfois tendrement mélancolique, cette confrontation entre un beau ténébreux et une sympathique fofolle vaut surtout par la présence charismatique de ses deux interprètes principaux. Car le contenu narratif n'est tout de même pas enthousiasmant.
Bernard Sellier