Poème (Cinérime) inspiré du film : «Madame Butterfly» de Frédéric Mitterrand
Avertissement : il peut être préférable d'avoir vu le film avant de lire le poème...
Frêle papillon d’or aux élytres diaphanes, Tu naquis pour l’amour et pour la volupté. Petite fleur d’azur, qui jamais ne se fane, Tu es le pur joyau que je veux adorer.
À la fin de ce jour radieux et enchanteur, Qui voit la tendre union de nos deux cœurs aimants, Le tonnerre s’abat sur ton chaste bonheur, Par la malédiction de l’un de tes parents.
Console ta douleur dans mes bras forts et sûrs. Oublie les mots de haine qui furent versés. Que ton souffle s’apaise afin que la blessure, Se ferme doucement, au baume des baisers.