Avertissement : il peut être préférable d'avoir vu le film avant de lire le poème...
Un avenir mort-né, couleur larmes de suie, Voilà ce qui t'attend, mon vieux pote "Lapin" ! Abandonne à leur sort de vaniteuses truies, Ces deux pétasses qui rongent ton gagne-pain !
Sans vouloir offusquer ta nature candide, Ce qui te sert de femme est une sombre conne, La mine enfarinée, et le réchaud frigide, Qu’il serait fort urgent de changer en friponne !
Quant au grand échalas que tu nommes ta fille, Les clairsemés neurones logeant dans sa tête, Sont monopolisés par d’infimes broutilles, Et sa prochaine union avec une lavette.
Laisse donc ces débris à leurs vies dérisoires, La cervelle emmurée dans un piteux carcan, Quitte ce froid Jura, devenu purgatoire, Réveille au fond de toi le bouillonnant volcan.