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La folle histoire de Max et Léon,
         2016, 
 
de : Jonathan  Barré, 
 
  avec : David Marsais, Grégoire Ludig, Alice Vial, Dominique Pinon, Bernard Farcy, Bruno Wolkovitch, Nicolas Marié, Kad Merad,
 
Musique : Charles Ludig


   
1943. Dans un bar de Bourgogne, arrivent deux enfants du pays, Max (David Marsais) et Leon (Grégoire Ludig), vêtus d'uniformes allemands. Ils entreprennent d'expliquer à leurs compatriotes la suite des aventures improbables qu'ils ont vécues... 
 
   Improbables est le moins que l'on puisse dire. L'histoire affiche tout de suite la couleur, avec une impression tenace, et par moments franchement désagréable, de retrouver une version contemporaine de la célèbre série des "Septième compagnie" créée par Robert Lamoureux en 1973. C'est-à-dire une suite de gags souvent primaires exécutés par des personnages caricaturaux. Avec des oeillades fréquentes vers "L'as des as" ou encore "La grande vadrouille". Mais n'est pas Belmondo, De Funès ou Bourvil qui veut ! Les interprètes des deux compères Max et David, issus du Palmashow, ne déméritent pas, mais leur charisme laisse tout de même franchement à désirer. C'est la folie de leur périple qui emporte le spectateur dans un délire ponctuellement distrayant, beaucoup plus que leur présence charnelle. Ce serait hypocrite de prétendre que l'on s'ennuie, car le rythme ne manque pas de vigueur, les dialogues sont vifs à défaut d'être subtils, et quelques séquences provoquent l'hilarité, mais le goût de l'ensemble, très franchouillard, ne brille pas par sa finesse. Ce sont finalement quelques personnalités adjacentes, Célestin (Bernard Farcy), le collabo pourri, Alice (Alice Vial), l'amazone intrépide, ou encore Michel (Dominique Pinon), l'humble cabaretier chef de résistance, qui captent l'attention et alimentent un souvenir mitigé de l'œuvre.
   
Bernard Sellier