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Force of nature,
        2020, 
 
de : Michael  Polish, 
 
  avec : Mel Gibson, Kate Bosworth, Emile Hirsch, David Zayas, Stephanie Cayo,
 
Musique : Kubilay Uner

   
     
Ne pas lire avant d'avoir vu le film ? Bof...

    Alors qu'un ouragan de force 5 s'approche, 
Cardillo (Emile Hirsch), jeune flic muté à Porto Rico, est appelé avec sa nouvelle collègue, Jess Pena (Stephanie Cayo) pour une bagarre dans un supermarché. Avant de le conduire au poste de police, ils accompagnent le seul suspect restant sur les lieux dans son immeuble, car il doit nourrir d'urgence son «animal de compagnie»...
 
     Il y a presque de quoi rire en écrivant ce synopsis, étant donné le niveau de cette histoire qui copie, de très, très loin, l'inégalable «Piège de cristal». Comme il n'y a vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent pour étoffer un commentaire qui tiendrait en trois lignes, observons tout d'abord quelques petits détails amusants. Dans la première scène du film, Cordillo est en train d'embrasser fougueusement sa fiancée, Jasmine, incarnée par une actrice du nom de Jasper Polish. Vous remarquerez qu'elle porte le nom du réalisateur, ce qui est normal puisqu'elle est sa fille. Elle ne fera pas long feu, pour la simple raison qu'elle disparaît au bout de trois minutes. Quant à Troy, l'une des héroïnes du film, elle a pour interprète Kate Bosworth, qui n'est autre que l'épouse du réalisateur. Autant faire travailler la famille... Plus étonnant, on découvre sur la page IMDB du film que celui-ci a été financé par... 32 producteurs et producteurs exécutifs ! Impressionnant quant on voit le résultat. Quant à Mel Gibson, il ne peut être là que pour attirer le spectateur, lorsqu'on voit le rôle dérisoire qu'il tient et le peu de temps qu'il occupe à l'écran puisqu'il se fait dégommer rapidement. Toute cette création sent vraiment le plat réchauffé trente six fois, avec un dénouement que l'on devine au bout des dix premières minutes, une absence totale d'inventivité, et une intrigue qui ne sort jamais de la routine la plus routinière. Un petit polar des plus basiques, que le spectateur n'aura aucun mal ni aucun regret à oublier rapidement...

   
Bernard Sellier