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Home sweet hell,
     (Dangerous housewife),       2015, 
 
de : Anthony  Burns, 
 
  avec : Patrick Wilson, Catherine Heigl, Madison Wolfe, James Belushi, Jordana Brewster, Aiden Flowers,
 
Musique : John Kelley


   
Don Champagne (Patrick Wilson) mène une vie apparemment sans nuages avec sa jolie femme, Mona (Catherine Heigl), ses deux enfants, Allison (Madison Wolfe), Andrew (Aiden Flowers), et son magasin de meubles qui connaît un certain succès. Le jour où il engage la délicieuse Dusty (Jordana Brewster) comme vendeuse, le vernis d'une existence dorée commence à se fissurer... 
 
   Tout débute comme dans les contes de fée. Une famille modèle, la réussite sociale, une belle maison... Cependant, les dés sont rapidement jetés. Nous avons affaire à un couple totalement improbable, au bord de l'implosion. Mais, si la sculpturale Mona est une montagne de glace, de mépris, d'autoritarisme, qui programme sur le calendrier les instants de sexualité, six fois par an, entre 9h30 et 9h45, son conjoint se montre un caniche parfaitement soumis, ce qui évite toute forme d'éruption. Cette image idyllique ne va pourtant pas tarder à voler en éclats, grâce à l'irruption d'une séduisante tentatrice. Il est alors facile de s'attendre à une bifurcation dans le style de "La guerre des Rose" ou de "Liaison fatale". Ce qui n'est pas complètement faux, même si le scénario opère un déplacement des débordements sanguinaires dans une direction un peu inattendue. C'est d'ailleurs dans ce choix que réside l'intérêt principal du film, et le seul, pourrait-on dire. Car une fois l'aiguillage engagé, le spectateur a droit à une épopée aussi sauvage qu'artificielle qui envoie paître sans ménagement les bonnes manières et les critères d'excellence affichés au commencement de l'histoire. C'est parfaitement invraisemblable, mais certains moments se montrent jouissifs et décapants...
   
Bernard Sellier