Lupin, Saison 2, serie de George Kay, commentaire

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Lupin,  
 Saison 2,          2021 
 
de : George  Kay, Louis  Leterrier..., 
 
avec : Omar Sy, Vincent Londez, Clotilde Hesme, Ludivine Sagnier, Hervé Pierre, Nicole Garcia,  
 
Musique : Mathieu Lamboley


   
Saison 1

    Ne pas lire avant d'avoir vu la série 

   
Assane Diop (Omar Sy) participe avec son fils Raoul (Etan Simon) à la fête anniversaire de Maurice Leblanc à Étretat lorsque l'adolescent est kidnappé par l'un des hommes du sinistre Hubert Pellegrini (Hervé Pierre). Un combat féroce s'engage entre le vieux milliardaire et Assane...

    Les deux premiers épisodes tempèrent un peu l'enthousiasme et l'impatience manifestés à la fin de la première saison. La poursuite du ravisseur et les divers rebondissements qui la ponctuent paraissent bien falots et le jeune acteur qui incarne Raoul n'est guère expressif. Malheureusement, les trois épisodes suivants ne changent pas vraiment la donne. L'intrigue est centrée sur la rivalité entre l'odieux Hubert Pellegrini, dont l'incarnation est très réussie, et le jeune Assane désireux de réhabiliter la mémoire de son père. Bien qu'ici encore la brièveté soit de règle (cinq épisodes seulement), la narration s'embarrasse de longueurs dispensables (la longue poursuite dans les catacombes), présente régulièrement, et de manière assez primaire, des flashbacks explicatifs, pour, au bout du compte, accoucher d'une aventure somme toute banale, qui ne se démarque guère de celles que l'on voit régulièrement dans les films de vengeance. Même le finale, installé dans le somptueux décor d'un concert festif au Chatelet, s'encombre d'une course poursuite banale dans les couloirs et escaliers, sans jamais parvenir à enflammer cette séquence capitale ou à offrir à l'émule de Lupin une construction vengeresse digne de ses talents. Enregistrer les aveux d'Hubert en le menaçant d'un couteau ! Franchement, c'est à peine digne d'une série B de Steven Seagal ! Cette saison n'est pas désagréable en elle-même, mais le spectateur pouvait espérer une création nettement plus énergétisante et surtout inventive. Omar Sy lui-même semble cantonner son expression dans un sourire quasi permanent. Seul le personnage de Philippe Courbet apporte un soupçon d'intérêt à cette histoire qui ne se hisse jamais au niveau d'excellence où trône l'authentique Arsène... On attend la saison 3 avec nettement moins d'impatience !
   
Bernard Sellier