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N'avoue jamais, 2024,
de : Ivan Calberac,
avec : André Dussollier, Sabine Azema, Thierry Lhermitte, Michel Boujenah, Sébastien Chassagne,
Musique : Laurent Aknin
François Marsault (André Dussollier), général à la retraite, et sa femme Annie (Sabine Azema), sont les heureux parents d'Amaury (Gaël Giraudeau), Capucine (Joséphine de Meaux) et Adrien (Sébastien Chassagne). Alors que la famille célèbre l'anniversaire d'Annie, François découvre de vieilles lettres envoyées jadis à sa femme par son amant d'alors, Boris Pelleray (Thierry Lhermitte). Le sang du général commence à bouillir...
Nous sommes en plein cœur de la comédie à la française type, avec un sénario très mince, des poncifs à la pelle (la rigidité militaire, les valeurs patriotiques exacerbées, les valeurs familiales rigides, la fille lesbienne, le mépris pour tout ce qui s'approche de l'état de saltimbanque...), et des rebondissements qui ne brillent jamais par leur originalité ou leur finesse (François attendant Boris avec une pelle pour lui fracasser le crâne). Le bon côté de cette historiette écrite ét réalisée par Ivan Calbérac (L'étudiante et monsieur Henri), c'est que l'humour sait éviter les débordements, même s'il n'est jamais très subtil. Le scénario joue sur l'opposition classique du mari psychorigide et de l'épouse sentimentale qui laisse s'épanouir les élans de son cœur. Bien sûr, on a plaisir à retrouver le charme et le charisme que dégagent ces deux comédiens, souvent complices à l'écran. Mais il est également triste de les voir réduits à s'ébattre dans une comédie aussi convenue et dépourvue de toute inventivité, aussi bien sur le plan de la réalisation que sur celui du fond narratif. Un tout petit quatre étoiles...
Bernard Sellier