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The november man, 2014,
de : Roger Donaldson,
avec : Pierce Brosnan, Luke Bracey, Olga Kurylenko, Bill Smitrovich, Eliza Taylor, Amila Terzimehic, Lazar Ristovski,
Musique : Marco Beltrami
Peter Devereaux (Pierce Brosnan) est agent secret et a formé de nombreux élèves, en particulier Mason (Luke Bracey). Lorsqu'il tente d'extrader de Russie son ex-femme Natalia (Mediha Musliovic), et que celle-ci est tuée, il comprend qu'il a été manipulé. Il doit de plus échapper à Mason, qui a reçu mission de le supprimer...
C'est une histoire de guerre plus ou moins froide et un tantinet datée qui nous est contée ici, avec une implication du futur président de Russie, conjointement avec la CIA, dans le déclenchement de la guerre en Tchétchénie. D'abord assez nébuleux, le scénario finit par s'éclaircir, et introduit, très classiquement, des méchants, pas toujours très exploités (la sculpturale Alexa (Amila Terzimehic), qui promet beaucoup, mais se retrouve sous employée), des traîtres, des victimes, des personnalités héroïques, bref toute la panoplie qui doit figurer dans tout politico-thriller qui se respecte. Le spectateur ne s'ennuie pas, grâce à un rythme soutenu, à une multiplication des péripéties, et à un Pierce Brosnan, vieillissant, mais toujours charismatique. En revanche, toute ces figures imposées ne provoquent guère de passion, tant on a l'impression d'avoir visionné cette histoire des dizaines de fois. Le réalisateur (70 ans au compteur) a du savoir faire, mais on ne peut que regretter la tension dramatique qui faisait de "Sens unique" une perle dans le genre.
Bernard Sellier