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Piège en eaux troubles,
      (Striking distance),      1993,  
 
de : Rowdy  Herrington, 
 
  avec : Bruce Willis, Sarah Jessica Parker, Tom Sizemore, Dennis Farina, Robert Pastorelli,
 
Musique : Brad Fiedel

  
   
Vincent Hardy (John Mahoney) et son fils Tom (Bruce Willis) sont à la recherche d'un tueur en série qui a déjà assassiné plusieurs jeunes femmes. Au cours de la poursuite automobile qui s'est engagée, Vincent est tué. Tom, profondément perturbé par cette mort et par la haine que lui vouent noimbre de ses collègues, pour avoir déposé contre son coéquipier Jimmy Detillo (Robert Pastorelli), coupable d'avoir causé le coma d'un suspect, sombre dans l'alcoolisme. Deux ans plus tard, Tom est affecté à la brigade fluviale. On lui adjoint une collègue, Jo Christman (Sarah Jessica Parker). Les meurtres recommencent, bien qu'un homme ait été arrêté et condamné à mort. Tom est certain qu'il s'agit d'un flic, mais aucun de ses anciens compagnons ne le croit... 
 
   Dès le générique de début, il semble évident que ce film ne fera pas dans la finesse. Et la suite donne raison. C'est du scénario solide, mais cousu avec du gros fil. On retrouve pêle-mêle les poursuites casse-gueule, les flics pas très subtils qui ne demandent qu'à se fracasser le museau, les coups de théâtre, les fausses pistes, et pour bouquet final, une séquence à rallonge avec le coupable vraiment difficile à envoyer ad patres ! Ceci dit, on ne peut nier une certaine efficacité, quelques surprises, un bon rythme, et un Bruce Willis qui recycle sur le fleuve de Pittsburgh son humour mélancolique à la Mc Clane de "Piège de cristal". Et une bonne surprise, minime mais agréable, qui vient de Sarah Jessica Parker, laquelle, grâce à son physique assez peu conventionnel, apporte une touche d'authenticité à ce produit hyper-formaté. 
 
   Bref, une routine classique, un peu lourdingue, mais regardable.
   
Bernard Sellier