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The princess bride,
     1987, 
 
de : Rob  Reiner, 
 
  avec : Cary Elwes, Robin Wright Penn, Mandy Patinkin, Chris Sarandon, Peter Falk, Christopher Guest, Billy Crystal,
 
Musique : Willy de Ville, Mark Knopfler


   
Lire le poème ( CinéRime ) correspondant : ' Bouton d'or '

   
Un jeune garçon (Fred Savage) est malade. Pour lui tenir compagnie, son grand-père (Peter Falk) arrive et lui propose de lui lire un conte : l'histoire de la Princesse Bouton d'Or (Robin Wright). Celle-ci était, au commencement une belle jeune femme amoureuse d'un valet de ferme, Westley (Cary Elwes). Celui-ci part un jour en mer. Et la nouvelle arrive bientôt que le bateau a été attaqué par le pirate Robert le Terrible qui a tué tous les passagers. Cinq ans plus tard, sont annoncées dans le pays de Frolin les futures noces du Prince Humperdinck (Chris Sarandon) et de Bouton d'Or. Mais un matin elle est enlevée par trois hommes, le petit Vizzini (Wallace Shawn), Fezzick (André le Géant) et Inigo Montoya (Mandy Patinkin), un redoutable bretteur à la recherche de l'assassin de son père. Par bonheur, la future princesse est sauvée par un mystérieux homme masqué... 
 
   Un beau conte pour petits et, pourquoi pas, grands. Mais, est-ce un effet de l'âge, ou bien tout simplement un regard plus objectif que par le passé, toujours est-il que ce film, dont j'avais gardé un souvenir charmé, m'a cette fois-ci laissé sur ma faim. Si l'aventure est globalement plaisante, si Robin Wright est adorable et si quelques trouvailles de scénario sont intelligemment intégrées, prenant le spectateur à contrepied de ce qu'il attend, l'ensemble demeure tout de même passablement superficiel. Il n'y a pas véritablement de héros, le méchant affiche un air assez patelin malgré sa vilenie, les décors semblent témoigner d'un manque certain de moyens et le finale n'est pas des plus enthousiasmants. De plus, l'interruption à plusieurs reprises de l'aventure pour replonger dans la chambre du petit auditeur de l'histoire, casse la dynamique qui n'est déjà pas des plus enjouées, tant l'insistance est appuyée sur le fait que tout cela est une invention. On est assez loin de l'élan et de la folie qui irradiaient "Willow". Sans compter que Cary Elwes et Mandy Patinkin, bien que plaisants, ne possèdent pas un charisme particulièrement magnétique. 
 
   De belles idées demeurent pourtant en mémoire, tel le duel de gentlemen entre Inigo et l'homme masqué ou le la joute intellectuelle entre Vizzini et l'inconnu. Et la radieuse beauté de Robin Wright qui illumine cette belle ode à la confiance de l'amour absolu. 
   
Bernard Sellier