The protector, Saison 4, série de Binnur Karaevli, commentaire
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The protector, Saison 4, 2021
de : Binnur Karaevli,
avec : Çagatay Ulusoy, Hazar Ergüçlü, Okan Yalabik , Burçin Terzioglu , Cankat Aydos, Defne Kayalar,
Musique : Tufan Aydin, Tolga Boyuk, Emin Yasin Vural , Ekin Eti
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Ne pas lire avant d'avoir vu la série
Hakan Demir (Çagatay Ulusoy) n'a pas réussi à empêcher Vezir-Nisan (Funda Eryigit) d'ouvrir le portail permettant une invasion des Immortels. Pour fuir la populace qui obéit désormais aux ordres de Vezir, Hakan plonge dans la mer et se retrouve... en 1459 dans la peau du Protecteur de l'époque, amoureux de... Nisan. La situation présente n'est pas meilleure, puisque Zeynep (Hazar Ergüçlü), ayant avalé la prétendue antidote au début de la précédente saison, est désormais une immortelle et lutte aux côtés de Faysal (Okan Yalabik) et de Vezir contre les derniers défenseurs d'Hakan...
Il n'était pas toujours facile de suivre les méandres événementiels dans les saisons précédentes, alors que le présent et le Moyen-Âge n'en finissent pas de se chevaucher. Mais dans cette dernière saison, ça devient quasiment mission impossible. Entre les immortels qui deviennent mortels, tout en ne l'était pas vraiment, les meurtres qui ont eu lieu jadis mais dont on retrouve les personnages au temps présent, les actions dans le passé qui sont censées se répercuter à l'époque actuelle, tout en subissant divers aménagements, le moins qu'on puisse dire est qu'on est un peu perdu. Mais ce qui handicape le plus ces sept derniers épisodes, c'est la présence de bavardages incessants qui polluent le rythme et alourdissent de façon inquiétante une intrigue déjà fort compliquée. Quant au dernier épisode, on s'interroge encore sur sa justification, tant l'éradication primaire de l'immortel numéro 1 est en totale contradiction avec toutes les sinuosités qui se sont développées jusque là. Vraiment incompréhensible. Notons tout de même l'exceptionnel doublage de Faysal, tout en finesse, par Bertrand Liebert.
Il est tout de même intéressant, dans une époque où d'énormes entreprises travaillent sur la prolongation de la vie humaine, de constater que les Immortels sont ici considérés comme des émanations des ténèbres.
Bernard Sellier