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Pure,
    Saison 2,     2019 
 
de : Michael  Amo..., 
 
avec : Ryan Robbins, Alex Paxton-Beesley, Jessica Clement, Victor Gomez, Dylan Everett, Zoie Palmer, Christopher Heyerdahl, 
 
Musique : Jonathan Goldsmith

   
   
   Saison 1

   Le pasteur Noah Funk (Ryan Robbins), effondré d'avoir dû tuer Eli Voss pour sauver le jeune Esteban, a fui sa communauté et sa femme Anna (Alex Paxton-Beesley). Celle-ci a été excommuniée. Elle se voit contrainte de travailler à nouveau pour le cartel, représenté par Hector Estrada (Victor Gomez). Pendant ce temps, une nouvelle policière, Valerie Krochack  (Zoie Palmer), tente de démanteler le trafic...

    La première saison laissait perplexe tout en retrouvant in fine quelques couleurs dans le dernier épisode. Dans cette suite le spectateur n'a même pas cette chance. A l'intérieur de ces six épisodes relativement courts est entassé un amoncellement impressionnant de rebondissements en tous genres qui, pour avoir un minimum de crédibilité ou de vraisemblance, nécessiteraient au minimum une durée double. Tels quels, tous ces événements censés se dérouler sur plusieurs mois subissent une telle contraction que le grotesque menace à plusieurs reprises d'engloutir l'aventure. Rapts, trahisons, chantages, tortures, assassinats, virages psychologiques à 180°, arrestations, libérations, séductions, abandons, s'entremêlent au fil de scènes tellement succinctes que l'ensemble donne le tournis, tant la trame dramatique qui est censée les soutenir est transparente, lâche et ajourée. Les dialogues sont réduits au strict minimum et sont tout à fait incapables d'apporter un minimum de réalisme à cette dramatique histoire sabotée par une précipitation narrative incompréhensible. Quant au dernier épisode, il est un grand n'importe quoi qui enfonce encore un peu plus le clou. Par bonheur, l'implication des deux époux et le charme discret d'Alex Paxton-Beesley permettent de suivre jusqu'au bout ce bric à brac improbable. Car ce ne sont pas les nouveaux arrivants, la pâle fliquesse Valérie Krochak (Zoie Palmer), le caricatural Hector Estrada ou encore le cocasse Augustus Nickel (quel nom !) (Christopher Heyerdahl), qui apportent une quelconque touche positive à l'ensemble.

   
Bernard Sellier