Avertissement : il peut être préférable d'avoir vu le film avant de lire le poème...
Vaincu par les années, par le poids du remords, Fatigué d'une vie stérile et solitaire, Je reviens en ces lieux où j'ai causé la mort Des seuls amis que j'aie connus sur cette terre.
Ignorants de la peur, dans une course folle, Nous entassions de l'or et des amours légères. Les nuits n'étaient que joies, brillantes farandoles, Vulgaires voluptés et conquêtes amères.
Vifs, rusés, ingénieux, s'étalait devant nous Un sentier de délice et des matins de fête Le champagne coulait devant nos rêves fous, Ardents et impétueux dans les pires tempêtes. À suivre...