Revenge, Saison 2, série de Mike Kelley, site Images et Mots

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Revenge,
      Saison 2,       2012 
 
de : Mike  Kelley..., 
 
avec : Madeleine Stowe, Emily VanCamp, Gabriel Mann, Henry Czerny, Nick Wechsler, Joshua Bowman, Amber Valletta,
 
Musique : Fil Eisler


   
Saison 1       Saison 3        Saison 4

   La jeune et riche Emily Thorne (Emily VanCamp) a rompu son projet de mariage avec Daniel Grayson (Joshua Bowman). Mais, alors qu'elle s'apprête à déclarer son amour à son ami d'enfance Jack Porter (Nick Wechsler), la pseudo Amanda fait sa réapparition, soi-disant enceinte du jeune homme. Du côté de la famille Grayson, Victoria (Madeleine Stowe), que tout le monde croyait morte dans le crash de l'avion qui devait l'emmener témoigner contre son époux, réapparaît soudain, ayant été, selon ses dires, séquestrée durant plusieurs semaines... 
 
   La première saison ne manquait pas de rebondissements en tous genres qui coulaient sans difficulté grâce à la multiplication de personnages analysés avec profondeur, ainsi qu'à une logique remarquablement maîtrisée dans la narration dramaturgique. Dans les trois premiers épisodes de cette suite, les scénaristes se montrent carrément déchaînés ! Au point que l'accumulation de coups de théâtre donne le tournis, d'autant plus que le spectateur finit par ne plus très bien comprendre où veulent en venir des protagonistes qui n'en finissent plus de concocter des manipulations à couches superposées. L'orientation des intrigues prend également une tournure nouvelle. Si les Grayson et consorts pataugent toujours davantage dans leurs pourritures, l'histoire s'enrichit en dévoilant le passé de certaines figures, en particulier Emily, un nouvel arrivant, Aiden Mathis (Barry Sloane), mais aussi en introduisant nombre de personnalités secondaires, dont l'influence est loin d'être négligeable. Emily en viendrait presque à passer au second plan au milieu de la profusion inimaginable des rebondissements et des intrigues qui s'installent désormais à un niveau collectif. On frôle parfois l'overdose, mais il est indéniable que tout cela est fort bien construit, remarquablement joué (et doublé !), et que l'émotion s'épanouit avec autant d'efficacité que de maîtrise. Bien sûr, il est aussi possible d'ergoter sur l'apparition un peu trop opportuniste d'un frère adoptif dont on n'a jamais entendu parler jusqu'alors. Mais ce n'est là qu'un détail sans grande importance, tant l'ensemble brille de mille feux et génère un enthousiasme haletant.

   
Bernard Sellier