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Runaways,
      Saison 1,      2017 
 
de : Stephanie  Savage..., 
 
avec : Rhenzy Feliz, Lyrica Okano, Virginia Gardner, Ariela Barer , Gregg Sulkin, Allegra Acosta,
 
Musique : Siddhartha Khosla


   
Saison 2        Saison 3

 
Ne pas lire avant d'avoir vu la Saison...

 
Le jeune Alex Wilder (Rhenzy Feliz) invite ses amis à une soirée chez lui. Il y a Molly Hernandez (Allegra Acosta), Chase Stein (Gregg Sulkin), Gert Yorkes (Ariela Barer), Karolina Dean (Virginia Gardner), dont la mère, Leslie (Annie Wersching) dirige une sorte de secte, et Nico Minoru (Lyrica Okano). L'atmosphère est pesante car le souvenir d'Amy, décédée depuis deux ans, est présent. Les ados ouvrent par inadvertance une porte secrète conduisant à un immense sous-sol. Ils surprennent leurs parents, amis depuis de nombreuses années, en train d'effectuer le sacrifice d'une jeune fille recueillie peu avant par la secte...
 
 L'entrée en matière est celle que l'on peut attendre d'une série de super-héros adolescents. C'est assez primaire et la subtilité n'est pas la préoccupation première des scénaristes (au nombre de 18 !) et des réalisateurs. Les différents protagonistes sont présentés les uns après les autres et croqués en quelques scènes assez vite expédiées. L'aspect positif de cette simplification narrative est que le spectateur est rapidement plongé dans le vif du sujet. Étant donné que cette aventure est une création Marvel, les super pouvoirs sont à la fête. Et, là encore, la finesse n'est pas toujours présente. Molly est capable de soulever un 4X4 ou de pousser un poids lourd. Gert fait amie amie avec une femelle dinosaure gardée en secret par ses parents, quant à Karolina, elle est capable de voler, ce qui est tout de même plus poétique. Le bon côté réside dans le fait que les concepteurs n'ont pas abusé de ces pouvoirs et du spectaculaire qu'ils génèrent. Hormis quelques petites incursions au fil de l'histoire, ils ne se manifestent réellement qu'à l'avant-dernier épisode. Cette raréfaction est assez bienvenue, car certains trucages sont à la limite de l'acceptable. Tout cela ne serait qu'une gentille intrigue façon «club des cinq» actualisée, si l'intrigue ne croissait en intensité et en intérêt au fur et à mesure que l'aura maléfique de Jonah, (un toujours aussi inquiétant Julian MacMahon), se développe. Bien qu'un certain infantilisme soit toujours de mise, on a tout de même envie de savoir ce qui se cache dans la cavité que Jonah fait creuser. Sans être vraiment approfondis, certaines personnalités ne manquent pas de piquant, ce qui est par exemple le cas des scientifiques un peu allumés que sont Dale Yorkes (Kevin Weisman) et sa femme Stacey (Brigid Brannagh). Au final, une série sympathique et intrigante, qui a le mérite de ne pas se prendre trop au sérieux.
   
Bernard Sellier