Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Sleeping dog,
    (Schlafende Hunde),     Saison 1,      2023, 
 
de : Christoph  Darnstädt, 
 
  avec : Max Riemelt, Luise von Finckh, Peri Baumeister, Tara Corrigan, Melodie Wakivuamina,
 
Musique : -- 


 
Le commandant de police Mike Atlas (Max Riemelt), en pleine dépression, vit dans une caravane. Lorsque l'homme qu'il a envoyé jadis en prison,  Mussa Basher (Ali Tavakol), se suicide en prison, Mike décide de réétudier l'affaire de l'assassinat du juge Herres pour lequel Mussa avait été condamné... 
 
 Le moins qu'on puisse dire est que l'entrée en matière est loin d'emporter une adhésion sans réserves. Les personnages sont présentés de façon quelconque, les dialogues sont des plus basiques, les flash-backs sont amenés de manière primaire, voire même maladroite, et tous les éléments qui vont se développer durant les six épisodes ne brillent pas par leur singularité ou leur authenticité. Les acteurs eux-mêmes ne paraissent guère investis dans les incarnations qu'ils ont la charge de faire vivre devant le spectateur. Nous sommes très loin des atmosphères profondément véridiques et sous haute tension des séries nordiques, telle, par exemple, «The Valhalla murders». Il est avéré que dans 99,99% des cas, les flics sont dépressifs et séparés de leurs conjoints. Dans le cas présent, Mike cumule évidemment ces deux caractéristiques, mais en plus il est amnésique et SDF, ce qui fait quand même beaucoup pour un seul homme.  Durant les deux tiers de la série, on le voit donc dormir à la belle étoile ou dans des squats, et se balader avec un caddie de supermarché. La vraisemblance est limite. Il serait injuste de dire que l'intrigue est inintéressante, mais les longueurs ne manquent pas, surtout dans l'avant-dernier épisode. La réalisation elle-même s'apparente à celle d'un téléfilm, ne cherchant jamais à créer des atmosphères visuelles typées. Une mini série qui n'est pas désagréable, mais qui est loin de marquer la mémoire en profondeur. 
  
  Bernard Sellier