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Sniper : assassin's end,
     2020, 
 
de : Kaare  Andrews, 
 
  avec : Chad Michael Collins, Sayaka Akimoto, Ryan Robbins, Tom Berenger, Michael Jonsson,
 
Musique : Patric Caird

  
   
Un ministre de la Costa Verde est abattu par une tireuse d'élite japonaise, Yuki Mifune (Sayaka Akimoto). Sur place, les enquêteurs découvrent un cheveu appartenant à un tireur d'élite, Brandon Beckett (Chad Michael Collins). Il est aussitôt arrêté, mais la voiture qui le conduit en tôle est attaquée. Il parvient à s'enfuir...
 
   On reprend le héros du film sorti en 2014 Sniper : ultimate kill. Manifestement ce n'était pas son ultime kill, puisque le revoici, même si c'est contre sa volonté. Les scénaristes ont donné naissance à une histoire qui pourrait servir de modèle aux étudiants, afin de leur montrer ce qu'il ne faut pas faire. Une tueuse que l'on découvre immédiatement, des péripéties accumulées à la va-vite (les militaires débarquent sur l'île où règne le méchant de l'histoire en quelques minutes, et sans rencontrer la moindre résistance), le défenseur du héros, Zero (Ryan Robbins), croit à l'innocence du sniper en quelques fractions de secondes, sans oublier la capacité de survie exceptionnelle de Brandon, lorsque sa voiture reçoit des centaines d'impacts. Tout cela est presque risible. Les rebondissements sont téléphonés et accumulés avec une constance pitoyable, et le spectateur a évidemment droit aux minutes de confessions, indispensables pour procurer un tout petit semblant d'humanité à des personnages stéréotypés au possible. Le seul (très) petit intérêt réside dans la virevoltante et sauvage Sayaka Akimoto. La mouture précédente se situait à un niveau quand même un peu plus élevé.
   
Bernard Sellier