This is us, Saison 2, serie de Dan Fogelman, commentaire

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This is us,
     Saison 2,     2018 
 
de : Dan  Fogelman..., 
 
avec : Milo Ventimiglia, Justin Hartley, Mandy Moore, Chris Sullivan, Chrissy Metz, Sterling K. Brown, Eris Baker,
 
Musique :  Siddharta Khosla


 
Saison 1

 Jack Pearson (Milo Ventimiglia) et sa femme Rebecca (Mandy Moore) se sont séparés momentanément. De leur côté, Randall (Sterling K. Brown) et son épouse Beth (Susan Kelechi Watson) sont décidés à adopter un enfant, bien qu'ils en aient déjà deux. Kate (Chrissy Metz) rêve de chanter, mais elle est toujours obsédée par son poids... 
 
 Le miracle de la première saison a-t-il été capable de perdurer dans cette suite ? A la vision des premiers épisodes, on serait tenté de répondre avec une tristesse sincère : non. Bien sûr, l'appréciation est très subtile et totalement subjective. Quelles en sont les raisons ? Sans doute un étirement manifeste de certaines scènes ; peut-être une petite dose d'excès chez certains personnages ( Toby en fait vraiment beaucoup... ) ; éventuellement une certaine répétitivité de situations. Pour résumer, disons que le temps paraît parfois un peu long, que les péripéties paraissent ponctuellement laborieuses, ce qui n'était pas le cas dans la première saison. La spontanéité et l'évidence qui éblouissaient alors semblent peiner à surnager, tandis que les efforts d'imagination des scénaristes se remarquent davantage. Ils nous font même le coup improbable de fonder le mystère qui nous tient en haleine depuis une trentaine d'épisodes sur le chien que l'on sauve in extremis des flammes ! Comme dans les films catastrophes d'il y a quelques décennies ! 
 
 L'analyse psychologique des rapports humains se développe toujours à travers les événements plus ou moins importants de la vie, à travers des conflits que l'on a vus cent fois, des rancoeurs, des attirances, des jalousies... Mais, ce qui, par bonheur, demeure intact dans cette suite, même si l'intérêt faiblit de temps en temps, c'est le pouvoir de métamorphoser des gens ordinaires, vivant des situations ordinaires, en êtres extraordinaires qui nous touchent au plus profond du coeur. C'est l'amour qui sous-tend en permanence les relations intensément humaines qui jalonnent cette fresque familiale. C'est suffisamment rare pour être salué et hautement apprécié. Et si les couples ( Beth-Randall, Kate-Toby, Kate-Kevin ) génèrent une empathie aussi immédiate que durable, celui que forment Rebecca et Jack se place au Panthéon du genre, dans une aura de grâce magnifiée par le charisme des acteurs.

   
Bernard Sellier