Poème (Cinérime) inspiré du film : «Le nom de la rose» de Jean-Jacques Annaud
Avertissement : il peut être préférable d'avoir vu le film avant de lire le poème...
Je suis la Vérité, L'Unique, l'Ineffable. Quiconque se soumet, Mangera à ma table.
Lorsque l'ombre descend sur les murailles grises, Quand les massives portes se sont refermées, Dans le brouillard épais qui ceint la vieille église, Montent les hurlements des âmes apeurées.
Je suis Dieu courroucé, De la joie l'ennemi. Sera excommunié, Quiconque me défie.
Quelques saints érudits, ou qui se disent tels, Ont décidé que Dieu était un vieillard triste, Sévère et pointilleux, derrière ses autels, Pourfendeur de la joie dans tout ce qui existe.