Vivre et laisser mourir, film de Guy Hamilton, commentaire

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Vivre et laisser mourir,
      (Live and let die),    1973, 
 
de : Guy  Hamilton, 
 
  avec : Roger Moore, Yaphet Kotto, Jane Seymour, Clifton James, Bernard Lee, Lois Maxwell, David Hedison,
 
Musique : George Martin

  
   
Huitième James Bond "officiel"... Et le premier sans Sean Connery, qui ne réapparaîtra que dix ans plus tard, dans le marginal "Jamais plus jamais". 
 
   James Bond (Roger Moore) est chargé d'enquêter sur la mort mystérieuse de trois agents secrets. Le suspect principal est un certain Kananga (Yaphet Kotto), qui possède une île dans les Caraïbes sur laquelle ont lieu d'inquiétantes cérémonies vaudou... 
 
   Pour sa première incursion dans la peau de 007, Roger Moore n'a pas été vraiment gâté par le scénario. L'intrigue manque cruellement d'intérêt et d'enjeux, les gadgets n'assurent même pas le minimum syndical, les rebondissements sont léthargiques, et, surtout, le "méchant" qui nous est proposé ici, aussi menaçant qu'une poupée Barbie, figure parmi les moins intéressants de la série. Que reste-t-il alors de positif dans cette mouture ? Une course poursuite mouvementée en hors-bord dans les bayous de Louisiane, un homme de main affublé d'une main artificielle et d'un sourire Gibbs, quelques crocodiles affamés, des pointes d'humour (le sergent Pepper), un aperçu de rites vaudous, et... c'est à peu près tout. Tout cela paraît bien anecdotique aujourd'hui. Guy Hamilton nous avait nettement plus enthousiasmés avec son "Goldfinger", habité par un Gert Fröbe charismatique, inquiétant et mémorable.
   
Bernard Sellier