The walking dead, saison 2, film de Frank Darabont, commentaire

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The walking dead,
          Saison 2,             2011 
 
de : Frank  Darabont..., 
 
avec : Andrew Lincoln, Steven Yeun, Chandler Riggs, Laurie Holden, Sarah Wayne Callies, Norman Reedus,
 
Musique : Bear McCreary

   
   
Saison 1

   Rick Grimes (Andrew Lincoln), sa femme Lori (Sarah Wayne Callies), et une demi douzaine de survivants quittent Atlanta après l'échec de leur sauvetage au Centre des maladies infectieuses. Ils sont bloqués sur l'autoroute par un amoncellement de véhicules et la panne de leur camping car. Pour comble de malheur, la petite Sophia (Madison Lintz), fille de Carol (Melissa McBride), disparaît dans une forêt proche... 
 
   Le début de cette suite laisse une impression mitigée. D'une part, elle conserve le choix d'un approfondissement des personnages et de leurs questionnements ; mais, d'autre part, les craintes, évoquées à la fin de la saison 1, de voir l'aventure virer à la boucherie permanente, semblent aussi se confirmer. La répétitivité des scènes commence à se faire sentir : déplacement, zombies, carnage ; nouveau déplacement, nouveaux zombies, nouveau carnage. Est-ce un phénomène dû à l'accroissement du nombre des épisodes ? Toujours est-il que certaines séquences semblent particulièrement étirées, sans justification évidente. Il faut ajouter que le scénario paraît faire du sur place. Car, si la survivance coûte que coûte est évidemment le moteur majuscule, il est tout de même indispensable que des noeuds et buts secondaires s'installent périodiquement, afin de renouveler l'ensorcellement du spectateur. Dans la saison 1, il s'agissait de rejoindre le Centre des maladies. Ici, une semblable quête ne se dessine guère. Rechercher une personne disparue, ou tenter de sauver un blessé sont des événements captivants, à condition qu'ils ne soient pas distendus outre mesure. Les individualités sont remarquablement dessinées, les affrontements psychologiques au sujet des choix cornéliens à opérer sont captivants. Mais, outre la complaisance manifeste des créateurs pour une violence qui vire fréquemment au malsain révulsant, il manque à cette saga un élément majeur, qui faisait, par exemple, toute la valeur de "Lost" : le mystère.

   
Bernard Sellier