Wander, film de April Mullen, commentaire
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Wander, 2020,
de : April Mullen,
avec : Tommy Lee Jones, Aaron Eckhart, Katheryn Winnick, Heather Graham, Raymond Cruz, Roger Dorman,
Musique : Alexandra Mackenzie
Arthur Bretnik (Aaron Eckhart), ancien policier, n'est pas au mieux de sa forme. Il a perdu sa fille quelques années plus tôt dans un accident, et sa femme Tanya (Nicole Steinwedell) est en psychiatrie. Avec son ami Jimmy Cleats (Tommy Lee Jones), il anime, depuis une caravane dans le désert, une émission radiophonique dont le thème principal est la mise en cause de l'état dans tous les domaines. Dans une petite ville proche, une jeune femme est retrouvée morte avec un trou dans la poitrine. Cela rappelle à Arthur une ancienne affaire non résolue...
Le complotisme est plus que jamais à l'ordre du jour en ce début d'automne 2021. Tout comme le Jerry Fletcher (Mel Gibson) de «Complots», Arthur est convaincu que le gouvernement épie tout le monde et que des évènements inquiétants ont lieu. Ce en quoi il n'a évidemment pas tort, puisque le scénario ne tarde pas à le plonger dans une histoire assez abracabrantesque. Malgré la trentaine de producteurs, les moyens semblent assez limités et la clarté n'est pas la qualité première du film. Si le récit tient la route durant une grande partie de l'aventure, la dernière partie se révèle un tantinet cafouilleuse, à moins que ce ne soit notre attention qui ait commencé à faiblir. L'aspect positif réside dans l'incarnation assez hallucinée que donne Aaron Eckhart de son personnage borderline, qui ne semble pas faire très bien la différence entre réalités et fantasmes. Mais, hormis cela, il n'y a pas grand chose de mémorable dans cette oeuvre policière basique.
Bernard Sellier