À la poursuite du diamant vert, film de Robert Zemeckis, commentaire

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À la poursuite du diamant vert,
        (Romancing the stone),      1984, 
 
de : Robert  Zemeckis, 
 
  avec : Michael Douglas, Kathleen Turner, Danny De Vito, Alfonso Arau, Zack Norman,
 
Musique :  Alan Silvestri


 
Lire le poème (CinéRime) correspondant : ' Calamity Jane '

 
Joan Wilder (Kathleen Turner) écrit des romans à l'eau de rose, dont l'héroïne est la vaillante et amoureuse Jenny. Elle-même vit seule à New York avec son chat. Elle reçoit un jour un coup de téléphone de sa soeur Elaine (Mary Ellen Trainor), qui vit en Colombie. Son mari a été assassiné huit jours plus tôt par l'odieux "docteur" Zolo (Manuel Ojeda). Présentement elle est retenue prisonnière par deux truands, Ralph (Danny de Vito) et son frère Ira (Zack Norman). Ceux-ci veulent obtenir la carte d'un trésor que Joan a reçu par la poste. La jeune femme débarque en Colombie et se trompe de bus. Perdue en pleine montagne, elle est sauvée in extremis de Zolo par un aventureir Jack T. Colton (Michael Douglas), qui accepte de la conduire à bon port contre rémunération... 
 
 Trois ans après l'apparition plus que remarquée d'Indiana Jones dans "les Aventuriers de l'Arche perdue", la vogue des rencontres aussi improbables qu'aventureuses se développe. Outre le "Crocodile Dundee", qui aura des suites assez calamiteuses, on a droit à cette réalisation d'un ami de Spielberg qui, dans la limite de son sujet, offre une histoire amusante servie par deux excellentes figures : Kathleen Turner, dont c'est le troisième film, et Michael Douglas, mince, cheveux longs, qui a déjà à son actif quelques apparitions notables, comme dans l'intéressant "Syndrome chinois" et "Morts suspectes" de Michael Crichton.  
 
 Si l'on accepte de laisser tomber, durant 1h45, réflexion et psychologie, il est tout à fait possible de prendre un plaisir certain à cette suite de rocambolesques péripéties, tournées au Mexique dans de splendides décors naturels, et agréablement pimentées par quelques épices festives suffisamment relevées pour détendre les zygomatiques : opposition réjouissante entre le macho sauvage, goujat, mal rasé et la citadine, malade en autocar, qui aborde la jungle en talons aiguilles ; quelques trouvailles humoristiques (Joan Wilder découvrant en plein repaire de trafiquants de drogue un admirateur béat de ses ouvrages, Juan (incarné par Alfonso Arau, le réalisateur des "Vendanges de feu"!)) ; quelques passages mouvementés... Bref, un divertissement bon enfant qui permet de retrouver deux grands acteurs au début de leur carrière...
   
Bernard Sellier