Agents très spéciaux, code U.N.C.L.E., film de Guy Ritchie, commentaire

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Agents très spéciaux : code U.N.C.L.E,
        (The man from U.N.C.L.E.),      2015, 
 
de : Guy  Ritchie, 
 
  avec : Henry Cavill, Alicia Vikander, Armie Hammer, Luca Calvani, Hugh Grant, Sylvester Groth,
 
Musique : Daniel Pemberton

  
 
Napoléon Solo (Henry Cavill), voleur de haut vol, a été recruté par la CIA dans les années 60, et, en quelques années, est devenu l'un des meilleurs agents. Sa présente mission consiste à faire sortir de Berlin est une jeune femme mécanicien, Gaby (Alicia Vikander), fille d'un scientifique nazi spécialisé dans la fabrication des bombes nucléaires. L'homme avait été accueilli aux Etats Unis, mais il a disparu depuis deux mois et la CIA pense qu'il a été kidnappé par la redoutable Victoria Vinciguerra (Elizabeth Debicki). Dans sa mission, Napoléon se heurte à un homologue du KGB, Illya Kuryakin (Armie Hammer)... 
 
 Sur un pitch ressemblant à celui de "Tango et Cash", et inspiré bien sûr de la série culte où brillaient Robert Vaughn et David McCallum, nous retrouvons ici l'univers bien connu de Guy Ritchie, allègrement rythmé, avec ses multi écrans, son montage speedé, mais, heureusement avec une intrigue moins tordue que celle de "Revolver", par exemple. L'avantage est que l'histoire se suit sans prise de tête, en appréciant (plus ou moins) son lot de cascades, de retournements de situation, de faux traîtres, de vrais espions, et son humour bon enfant. L'inconvénient, c'est que tout cela ne réserve guère de surprises. Nous sommes bien loin de l'excitation jubilatoire générée par le récent "Kingsman". Ici tout est soigneusement programmé sous des dehors modernes, et le spectateur n'aura aucune difficulté à prédire les événements ou les rebondissements. Ce n'est jamais désagréable à suivre, mais il semble évident que les scénaristes auraient pu jouer davantage avec les antagonismes primaires des deux espions. Ils se contentent ici d'un minimum syndical qui rend le film distrayant, mais très vite oubliable. Sans compter que les deux "héros" ne possèdent pas un charisme bouleversant.
   
Bernard Sellier