ARQ, film de Tony Elliott, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

A R Q,
         2016, 
 
de : Tony  Elliott, 
 
  avec : Robbie Amell, Rachel Taylor, Shaun Benson, Gray Powell, Adam Butcher, Tantoo Cardinal,
 
Musique : Keegan Jessamy, Bryce Mitchell

   
 
La guerre mondiale pour l'énergie est en cours. "Le bloc" est en lutte contre une multinationale extrêmement puissante, Torus. Renton (Robbie Amell), ancien scientifique ayant travaillé pour Torus, vit seul et conserve chez lui un appareil, ARQ, capable de générer une énergie permanente. Ce matin-là, il se retrouve avec son ancienne amie Hannah (Rachel Taylor), agressé à son domicile par trois individus, qui ont pour dessein de lui voler ses coupons. Tout se passe mal pour Renton. Mais le lendemain matin, à la même heure, il se réveille à nouveau aux côtés d'Hannah, et le cirque recommence... 
 
 Croisement évident entre le récent "Edge of tomorrow" et l'ancien jubilatoire "Un jour sans fin", le film se déroule entièrement en huis-clos, et, manifestement, le budget a été très restreint. L'idée de départ, sans être très originale, ne manque pourtant pas d'intérêt. Mais lorsque le spectateur retrouve pour la cinquième fois la même boucle temporelle, heureusement agrémentée de quelques changements événementiels, il se dit tout de même que ça fait beaucoup et que le scénario gagnerait à sortir un tantinet de son ornière. Car, même si les deux héros se montrent convaincants dans leur frénésie, la répétitivité, utilisée comme unique moyen d'expression devient lassante. Sans compter que le dénouement, abrupt, ne résout strictement rien. Au bout d'une heure trente, "tout ça pour ça" laisse un goût d'inachevé agaçant. Le drame aurait eu besoin manifestement de développements moins réduits à leur simple boucle, aussi temporelle soit-elle !
   
Bernard Sellier