Blown away, film de Stephen Hopkins, commentaire

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Blown away,
        1994, 
 
de : Stephen  Hopkins, 
 
  avec :  Jeff Bridges, Tommy Lee Jones, Lloyd Bridges, Forest Whitaker, Suzy Amis, John Finn,
 
Musique : Alan Silvestri


 
 
Ryan Gaerity (Tommy Lee Jones), incarcéré depuis une vingtaine d'années pour terrorisme dans une prison d'Irlande du Nord, s'évade. Il se rend à Boston et apprend que son ancien compagnon d'armes, Liam McGivney (Jeff Bridges), est devenu un expert en déminage sous le nom de Jimmy Dove. Bien décidé à se venger de celui qu'il rend responsable de la mort de sa soeur et de son emprisonnement, Ryan entreprend de décimer à coups de bombes subtilement programmées, l'équipe de Jimmy. 
 
 Quoi de neuf dans la lignée des polars agités et/ou explosifs du type "Speed", sorti, d'ailleurs la même année ? Ma foi, bien que trois auteurs se soient penchés sur le script, pas beaucoup d'éléments. On a un gentil ex-terroriste, passablement culpabilisé par son passé, reconverti dans le secours à l'humanité. Un méchant vraiment très atteint qu'incarne un Tommy Lee Jones allumé, toujours prêt à se délecter de ce type de rôle qui rappelle celui de William Stranix dans "Piège en haute mer". Quelques séquences sous tension avec fils bleus, rouge, lequel couper, combien de secondes restent, ça va-t-il sauter ?... Un déroulement scénaristique prévisible, un peu en dents de scie, avec quelques effets chocs et faciles. Et ici, contrairement à "Speed" qui installait un suspense infernal jusqu'à l'ultime élimination de l'ennemi public, le soufflé retombe quelque peu pour ne donner naissance qu'à un final relativement insignifiant. Les caractères sont croqués suivant un minimum syndical, mais, en revanche, les pyrotechniciens se sont éclatés... 
 
 Bon pour une soirée distraction pop-corn...
   
Bernard Sellier