Braquo, saison 2, film de Olivier Marchal, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Braquo,
       Saison 2,        2011 
 
de : Eric  Valette..., 
 
avec : Jean-Hugues Anglade, Nicolas Duvauchelle, Karole Rocher, Michel Duchaussoy, Joseph Malerba, Olivier Rabourdin, Valérie Sibilia, 
Pascal Elso,

 
Musique : Erwann Kermorvant


 
Saison 1

 Eddy Caplan (Jean-Hugues Anglade) et ses amis, Roxane Delgado (Karole Rocher), Walter Morlighem Joseph Malerba), Theo Vachewski (Nicolas Duvauchelle), sont arrêtés après le fiasco de la mise hors d'état de nuire du truand Serge Lemoine (Alain Figlarz). Eddy est emprisonné, tandis que ses trois collègues sont dégradés. Mais, afin de résoudre l'énigme du vol de 500 kg d'or qui semble avoir été effectué par un groupuscule issu de l'armée, le Commandant Marceau (Samuel le Bihan) propose à Caplan de procéder à une infiltration en s'échappant avec l'un des voleurs, Gaetan Merks (Pascal Demolon)... 
 
 Comme souvent dans ce genre de situation, les créateurs (en l'occurrence Olivier Marchal a délégué ses pouvoirs), ont choisi la surenchère par rapport à la première saison, qui ne manquait pourtant déjà pas de punch. Les méchants sont de plus en plus nombreux, de plus en plus barbares, les séquences de tortures se multiplient (ici, elle ne sont même plus justifiées par le désir de sauver le monde, cf. "24 heures"...), l'agressivité gagne l'immense majorité des personnages, avec un Theo tellement hystérique que l'on ne comprend pas le quart des mots qu'il éructe. L'intrigue est particulièrement tordue, avec pas moins de six ou sept personnages ou groupes rivaux qui n'en finissent pas de se massacrer. Tout cela fait beaucoup, même si les rebondissements parviennent toujours à captiver le spectateur., en grande partie grâce à la personnalité de Caplan-Anglade, qui assume avec un solide charisme le lien entre toutes les composantes de l'histoire. Mais gare à l'overdose qui guette, surtout si une suite devait être donnée...

   
Bernard Sellier