Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, de Brad Silberling

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Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire,   (Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events),   2004, 
 
de : Brad  Silberling, 
 
  avec : Jim Carrey, Liam Aiken, Emily Browning, Kara Hoffman, Billy Connolly, Timothy Spall, Meryl Streep, Luiz Guzman,
 
Musique : Thomas Newman

 
 
Les trois enfants Baudelaire, Violette (Emily Browning), Klaus (Liam Aiken) et la petite Prunille viennent de perdre leurs richissimes parents dans l'incendie de leur maison. L'exécuteur testamentaire, M. Poe (Timothy Spall) les confie à l'Oncle Olaf (Jim Carrey). Mais celui-ci n'a comme unique objectif que de s'approprier leur fortune. Il tente de les faire écraser par un train, mais son entreprise échoue car Violette est une mine d'inventions salvatrices. Les orphelins sont alors remis à l'Oncle Monty (Billy Connolly), spécialiste des serpents. Mais Olaf n'a pas dit son dernier mot... 
 
 Chassez le naturel... On connaît la suite. Après s'être investi dans un registre plus "classique" ("The Truman show" ou "Eternal Sunshine of the Spotless Mind", avec une belle réussite, d'ailleurs, Jim Carrey revient à ses premières amours, les cabotinages grimaçants de "The Mask". Même si l'histoire présente, sorte de variation délirante sur Cendrillon, se révèle moins primaire que celle du masque verdâtre, l'ensemble ne se montre pas d'une finesse exagérée. Certes l'inventivité ne fait pas défaut, les décors abracadabrants et les personnages improbables (Tante Agrippine (Meryl Streep) ou Monty), ne manquent pas de divertir, certaines séquences (le faux-vrai mariage) sont assez originales, mais les excès permanents de Jim Carrey qui en fait des tonnes, finissent par lasser les bonnes volontés. Le réalisateur a tenté d'allier au destin tragique des enfants une enquête sur le mystère de la disparition de plusieurs membres de la famille, mais il éprouve bien de la difficulté à tenir l'intérêt constant, d'autant plus que le dénouement ressemble un peu à un soufflé ratatiné. A réserver aux enfants de moins de douze ans...
   
Bernard Sellier