Engrenages, Saison 1, série de Alexandra Clert, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Engrenages,
     Saison 1,      2005 
 
de : Alexandra  Clert..., 
 
avec : Caroline Proust, Audrey Fleurot, Gregory Fitoussi, Philippe Duclos, Fred Bianconi, Elisabeth Macocco, Thierry Godard, Guillaume Cramoisan,
 
Musique : Stéphane Zidi


   
Saison 2         Saison 3         Saison 4         Saison 5

   
Ne pas lire avant d'avoir vu la saison

   
Une jeune inconnue est retrouvée morte et défigurée sur un dépôt d'ordures. Le capitaine Laure Berthaud (Caroline Proust) mène l'enquête et ne tarde pas à découvrir que la morte était une étudiante brillante qui arrondissait ses fins de mois avec des hommes en vue de la capitale. L'adjoint du procureur, Pierre Clément (Gregory Fitoussi) se voit d'ailleurs contraint d'aider l'un de ses amis, Benoît Faye (Guillaume Cramoisan), qui connaissait fort bien la victime... 
 
   Sans vouloir être exagérément critique, disons que tout ça ne commence pas de manière très engageante. La complaisance est immédiate, avec vues imprenables sur le cadavre, absence de finesse manifeste, personnages grossièrement caricaturés et parfois improbables (l'institutrice), scènes maladroites, et un capitaine féminin, toujours essoufflée, qui n'est pas immédiatement convaincante dans un rôle taillé à coups de serpe. Cela étant, bien que les intrigues avancent avec de très gros sabots, de même d'ailleurs que la psychologie basique) des personnages, le spectateur a tout de même envie de savoir comment vont évoluer les diverses embrouilles qui parsèment la série. Apparemment, les scénaristes se sont mis à 8 pour concocter cette première saison. Le résultat de cette conjonction de talents n'apporte pourtant pas de miracle. Les dialogues sont banals, les situations également, et la conduite des énigmes ignore totalement les ellipses ou les suggestions. Tout est carré, simplifié à l'extrême. Néanmoins, on finit par sentir une certaine empathie pour quelques personnages et une envie de voir ce que la seconde saison réserve se fait jour...
   
Bernard Sellier