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Eragon,
     2006,  
 
de : Stefen  Fangmeier, 
 
  avec : Jeremy Irons, Ed Speleers, John Malkovich, Robert Carlyle, Sienna Guillory, Djimon Hounsou,
 
Musique : Patrick Doyle

  
   
Le vilain Roi Galbatorix (John Malkovich) règne de manière tyrannique sur son royaume après avoir éliminé tous les dragons et dragonniers. Un jour, une jeune fille, Arya (Sienna Guillory) lui dérobe une pierre bleue à laquelle il tenait énormément. Au moment où elle est rattrapée par l'âme damnée du roi, Durza (Robert Carlyle), elle parvient à se défaire de la pierre qui est recueillie en secret par un jeune chasseur, Eragon (Ed Speleers). En fait, il s'agit d'un oeuf de dragon qui éclôt soudain, ayant la chance de se trouver en présence du dragonnier qui lui est destiné. C'est ainsi que Saphira, la belle dragonne, aidée d'Eragon, rétablira l'ordre et la paix sur la contrée... 
 
   Une pincée de magie, des séquences qui suivent à la virgule près les chemins balisés du genre (apprentissage du novice, désobéissances, naissance du héros...), sans jamais apporter la plus minime pincée d'inventivité, des personnages minimalistes (qu'est-ce que le grand John Malkovich a pu venir faire dans cette galère, surtout pour apparaître deux ou trois fois 15 secondes !), un prétendu héros aussi charismatique qu'une potiche, et des scènes d'action qui se déroulent dans une pénombre permanente... Il est assez difficile de sauver quoi que ce soit dans cette histoire banalissime, sauf, peut-être, le look de la dragonne qui, heureusement, compense par sa prestance la médiocre présence de son conducteur. Et la "Princesse" Arya ne vaut guère mieux ! Même "Cœur de dragon" de Rob Cohen, sans être un chef d'oeuvre, avait une toute autre allure, sans parler du délicieux "Willow"... 
 
   Étant donné que le film est (on se demande bien pourquoi !) préconisé pour les plus de 10 ans, il ne peut plus guère concerner que les moins de douze, ce qui laisse assez peu de marge !...
   
Bernard Sellier