Humans, Saison 2, série de Lewis Arnold, commentaire

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Humans,
     Saison 2,      2017 
 
de : Lewis  Arnold..., 
 
avec : Katherine Parkinson, Gemma Chan, Lucy Carless, Tom Goodman-Hill, Emily Berrington, Colin Morgan,
 
Musique : Sarah Warne, Cristobal Tapia de Veer


 
Saison 1            Saison 3

 Leo Elster (Colin Morgan) et son ami Max (Ivanno Jeremiah) ont réussi à s'enfuir grâce à la famille de Laura Hawkins (Katherine Parkinson). Nisca (Emily Berrington) s'est rendue à Berlin où elle fait la connaissance d'Astrid (Bella Dayne). Mais elle revient en Grande Bretagne et annonce à Laura qu'elle souhaite passer en jugement pour le meurtre qu'elle a commis. Pendant ce temps, la scientifique Athena Morrow (Carrie-Anne Moss) est engagée par un puissant groupe afin d'étudier l'apparition de la conscience dans un certain nombre de 'synthétiques'... 
 
 C'est avec une richesse événementielle et "humaine" fortement enrichie que cette seconde saison développe son histoire pas du tout si utopique qu'elle paraît au premier abord. De nombreux personnages nouveaux apparaissent, l'agressive Hester (Sonya Cassidy), l'intrigante Renie (Letitia Wright), la rousse Flash (Ritu Arya), sans omettre Athena, tentant désespérément de transférer la conscience de sa fille disparue dans son Intelligence Artificielle sur ordinateur, ou encore son inquiétant patron démiurge Milo Khoury (Marshall Allman). De même, le scénario développe, outre les questionnements déjà initiés dans la saison 1, une réflexion sur la justification de la violence, ainsi qu'un intéressant jeu de miroirs entre les "synthétiques" et les humains. Les premiers cherchent à obtenir ce qui fait le propre des seconds, à savoir la conscience et les émotions qui l'accompagnent, tandis que certains humains (en particulier Sophie) développent une attitude robotisée afin d'échapper aux souffrances inhérentes à leur état. 
 
 Étant donné le nombre important des personnages, il n'est pas toujours très facile au récit d'équilibrer les multiples évolutions de chaque groupe. Mais le résultat est plus que convaincant. Nulle esbroufe ne vient parasiter cette exploration aussi intelligente que sensible de l'apparition de la conscience et de toutes les contraintes ou conséquences qu'elle génère. C'est riche, pertinent et souvent captivant.

   
Bernard Sellier