Humans, Saison 3, série de Lewis Arnold, commentaire

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Humans,
       Saison 3,      2018 
 
de : Lewis  Arnold..., 
 
avec : Katherine Parkinson, Gemma Chan, Lucy Carless, Tom Goodman-Hill, Emily Berrington, Ruth Bradley, Colin Morgan,
 
Musique : Sarah Warne, Cristobal Tapia de Veer


 
Saison 2            Saison 3

 Leo Elster (Colin Morgan) est dans le coma et son ami Max (Ivanno Jeremiah) a pris la direction du camp où les synthéts conscients ont été parqués. Ils sont nombreux, puisque Mattie (Lucy Carless) a émis le code permettant à la conscience d'atteindre une multitude de robots, ce qui a provoqué de multiples accidents et des dizaines de milliers de morts parmi les humains. Ceux-ci sont très agressifs et une ville interdite aux synthéts a même vu le jour. Joe (Tom Goodman-Hill) a choisi d'y résider seul... 
 
 Une année a passé depuis que le bouleversement de la conscience s'est opéré. Ce qui est appelé le 'jour zéro'. Plus encore que dans les deux saisons précédentes, une fracture brutale s'installe entre les 'yeux verts' et la population humaine, scindée entre ceux qui veulent obtenir du gouvernements des droits pour les humanoïdes et ceux qui veulent voir ces 'tas de boulons' envoyés à la décharge. Dans la première catégorie, nous retrouvons bien sûr Laura, déterminée à influer sur la commission Dryden dont elle fait partie. Elle est secondée en cela par Mia, qui a décidé de s'installer dans un appartement malgré l'opposition farouche de ses voisins, et par Max qui refuse de céder aux désirs rebelles de certains proches. Mais il y a aussi ceux qui recherchent le conflit, tels Agnès (Holly Earl) ou encore Anatole (Ukweli Roach). Et, à partir de ce conflit classique entre le blanc et le noir, le scénario s'enfonce dans une vertigineuse plongée au coeur de ce qui ressemble à une seconde Genèse. Y naissent la compassion, l'empathie, la foi, le sacrifice, l'amour inconditionnel, tout en bâtissant un implacable récit qui ne recherche pas tant le spectaculaire que la simple naissance d'une nouvelle notion de l'humanité. 
 
 Une superbe réussite aussi bien émotionnelle que narrative.

Bernard Sellier