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Jurassic world : fallen kingdom,
     2018, 
 
de : Juan Antonio  Bayona, 
 
  avec : Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Rafe Spall, Justice Smith, James Cromwell, Jeff Goldblum, Daniella Pineda,
 
Musique : Michael Giacchino

   
   
L'île Nublar est abandonnée depuis trois ans, suite aux catastrophes survenues dans le parc. Mais son volcan se réveille et menace de détruire les dinosaures qui survivent. Benjamin Lockwood (James Cromwell), secondé par Eli Mills (Rafe Spall) décide de sauver les animaux de l'extinction, et fait appel à Claire Dearing (Bryce Dallas Howard). Celle-ci parvient à convaincre son ami Owen Grady (Chris Pratt) de participer à la mission... 
 
   Le précédent 'Jurassic world' affichait une perfection technique bluffante, mais ne parvenait pas à susciter un enthousiasme autre que visuel. A mille lieues thématiquement de son précédent film marquant, 'L'orphelinat', le réalisateur se plonge dans le monde hollywoodien et revisite l'univers des grosses bébêtes initié voilà vingt-cinq ans par Spielberg dans son 'Jurassic park'. Et, n'en déplaise à certains critiques, plus que caustiques envers le scénario, l'histoire qui nous est contée ici mêle assez efficacement l'inévitable déchaînement des créatures avec l'aventure exotique, un soupçon de thriller, le tout saupoudré d'une utile réflexion sur l'attitude humaine face à la disparition des espèces. 
 
   Côté spectaculaire, rien à reprocher à cette avalanche de scènes souvent flippantes, dans lesquelles les dinos semblent plus vrais que nature. Côté personnages, l'enthousiasme est évidemment moins soutenu. Le 'pack' des héros n'apporte rien d'original, mêlant traditionnellement les courageux, les enthousiastes, les visionnaires, les corrompus, et l'inévitable trouillard, Franklin (Justice Smith). Mais le récit est suffisamment riche en décors naturels ou intimes, en rebondissements et en dispositifs générateurs de drames pour que le spectateur ne s'ennuie pas une seconde. 
 
   Sans conteste la meilleure surprise depuis bien longtemps dans le monde des Indoraptors et cie...
   
Bernard Sellier