Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Le labyrinthe : la terre brûlée,
    (The maze runner : the scorch trials),       2015, 
 
de : Wes  Ball, 
 
  avec : Dylan O'Brien, Aml Ameen, Ki Hong Lee, Blake Cooper, Will Poulter, Dexter Darden, Rosa Salazar, Patricia Clarkson,
 
Musique : John Paesano

 ❤❤❤ 

   
Le jeune Thomas (Dylan O'Brien) et ses compagnons, Theresa (Kaya Scodelario), Newt (Thomas Brodie-Sangster), Winston (Alexander Flores), Minho (Ki Hong Lee), ont été sauvés du labyrinthe. Ils sont conduits dans un gigantesque laboratoire que dirige Janson (Aidan Gillen). Mais, grâce à un jeune rescapé d'un autre labyrinthe, Aris (Jacob Lofland), Thomas s'aperçoit très rapidement que leurs sauveurs cachent des desseins fort peu catholiques. Ils décident de fuir... 
 
   Le premier volet ouvrait grand la porte sur un mystère attractif. Autant l'avouer tout de suite, nous n'apprendrons pas grand chose de plus dans cette suite. On ne peut même pas dire que le syndrome "Lost" a encore frappé, car au moins, dans la série de J.J.Abrams, le mystère s'épaississait à chaque nouvelle saison. Ici, c'est le calme presque plat, côté intrigue fondamentale. Il est donc indispensable de se contenter du minimum, à savoir une fuite éperdue au milieu de décors apocalyptiques assez réussis (merci le numérique), et, malheureusement, l'insertion d'une grosse pincée de "Walking dead", à savoir la rencontre de zombies hideux assoiffés de chair fraiche. C'est-à-dire un produit basique, vaguement fondé sur la solidarité, calibré pour ados pas trop regardants. Quant à la vraisemblance, mieux vaut passer cet aspect narratif sous silence. Le final débouche bien évidemment sur une suite prévisible, mais il faut reconnaître que l'enthousiasme curieux qui accompagnait le dénouement de la première partie s'est en grande partie émoussé... Dommage ! 
 
   Dire que l'on s'ennuie serait excessif, mais globalement, le résultat lorgne nettement vers la déception. Un tout petit 4 étoiles.
   
Bernard Sellier