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Le labyrinthe,
       (The maze runner),          2014, 
 
de : Wes  Ball, 
 
  avec : Dylan O'Brien, Aml Ameen, Ki Hong Lee, Blake Cooper, Will Poulter, Dexter Darden, Patricia Clarkson,
 
Musique : John Paesano

 
   
Le jeune Thomas (Dylan O'Brien) débarque, amnésique, dans un gigantesque terrain entouré de murailles infranchissables. Il est accueilli par une troupe qui survit là, tant bien que mal, depuis plusieurs années. Il se lie avec Alby (Aml Ameen), le grassouillet Chuck (Blake Cooper) et quelques autres. Tous les jours, durant quelques heures, un passage s'ouvre dans les murailles, donnant sur un labyrinthe dont personne n'est ressorti vivant si une nuit y est passée... 
 
   Dès la première seconde, le héros et le spectateur est propulsé dans un monde clos. Moins vaste que l'univers du "Village", moins étouffant que la salle sordide de "Saw", plus bucolique que les froids espaces du "Cube", le décor où émerge Thomas serait plutôt sympathique, si les imposantes murailles qui clôturent le lieu n'interdisaient pas toute sortie. Une mini société s'est créée depuis quelques années, et l'irruption d'un nouveau protagoniste, volontaire et insubordonné va bien sûr redistribuer les cartes de l'autorité. La quête primaire est évidemment la découverte d'une éventuelle issue. Divers événements dramatiques se succéderont avec une dimension dramatique certaine, malheureusement dilapidée en partie par l'intervention de grosses bestiasses métalliques mais, comme il se doit depuis "Alien", aussi gluantes qu'écoeurantes, pour ne pas dire ridicules. Heureusement, le dénouement, qui crée plus de questions qu'il n'apporte de réponses, ouvre une porte béante sur une suite qui se profile particulièrement mystérieuse. Si l'on en croit les commentaires qui ont accueilli la seconde partie, sortie récemment, "Le labyrinthe : la terre brulée", l'enthousiasme était mitigé. Néanmoins, l'envie d'en savoir un peu plus sur cette étrange initiation est indéniable. A suivre, donc...
   
Bernard Sellier