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Limitless,
      2011, 
 
de : Neil  Burger, 
 
  avec : Bradley Cooper, Robert De Niro, Abbie Cornish, Anna Friel, Johnny Whitworth,
 
Musique : Paul Leonard-Morgan

   
 
Eddie Morra (Bradley Cooper) est un écrivain en panne d'inspiration. Il rencontre un jour le frère de son ancienne épouse, Vernon (Johnny Whitworth), qui lui offre un comprimé censé révolutionner les capacités du cerveau. La publicité n'était pas mensongère, et Eddie commence à se faire une petite fortune dans la finance...
 
 Avec une ouverture sur fond de monologue ironico-décontracté, on a l'impression de visionner un film à la Guy Ritchie, genre Revolver. On retrouve tout au long de l'histoire les mêmes tics, à la fois excitants et énervants. Tout y passe : accélérations, distorsions, démultiplications, inversement d'images, couleurs flashy, mots qui s'affichent au plafond, un peu à la façon des coups dans la partie d'échecs de la série Le jeu de la dame... Les cameramen et les monteurs ont dû s'en donner à cœur joie. Heureusement, la conduite du récit est nettement plus claire que dans le cas du film précité. La trame est simple, en l'occurrence l'ascension fulgurante d'un type ordinaire qui voit d'un coup ses neurones fonctionner à deux cents pour cent. Le bon côté, c'est que le spectateur n'a pas une seconde pour s'ennuyer, tant le rythme est haletant. Le côté moins heureux, c'est l'agitation permanente, la futilité de l'ensemble et une musique souvent assommante. Bradley Cooper a un regard à faire fondre les spectatrices, De Niro fait son petit numéro de milliardaire à qui on ne la fait pas, et le méchant est un parfait abruti. Un cocktail parfait pour un samedi soir entre potes.
   
Bernard Sellier