À la suite de la mort de sa femme et de son enfant, Max Rockatansky (Mel Gibson) continue à errer dans le désert californien. Désert habité, tout de même, par les éternelles bandes d'allumés, qui sont à la recherche perpétuelle, comme lui, du seul bien désirable : l'essence. Il rencontre un jour un homme dégingandé (Bruce Spence), possesseur d'un autogyre, qui l'informe que, non loin de là, vit un groupe de survivants dans une petite raffinerie. Max s'y introduit, mais il est pris pour un membre de la bande, commandée par Lord Humungus (Kjiel Nilsson), qui les attaque sans cesse. Celui-ci survient et donne 24 heures à la communauté pour déguerpir en laissant sur place le précieux carburant...
Dans le premier volet de "Mad Max", subsistait encore un reliquat de ce qui était la vie humaine avant la fin du monde "civilisé". Ici, nous sommes immergés dans un univers post-apocalyptique, composé de monstres d'acier plus improbables les uns que les autres, et de monstres humains plus dégénérés les uns que les autres. Sur un canevas microscopique, ce ne sont donc que courses-poursuites dans le fascinant désert australien, sans autre intention que de faire vrombir les moteurs et dézinguer autant de méchants que possible. Reconnaissons tout de même que l'ensemble est loin d'être mal foutu, qu'une pincée lilliputienne d'humour (le grand dadais de l'ULM) est bienvenue, et que Mel Gibson, à l'expressivité heureusement limitée et conforme au néant ambiant, est nettement mois ridicule que Kevin Costner dans "Waterworld". Cela dit, l'ensemble est réservé aux amateurs de cascades primaires pour soirées zéro neurone actif...