Stranger things, Saison 1, serie de Matt Duffer, commentaire

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Stranger things,
     Saison 1,    2016 
 
de : Matt  Duffer..., 
 
avec : Wynona Rider, David Harbour, Millie Bobby Brown, Cara Buono, Charlie Heaton, Rob Morgan, John Reynolds,
 
Musique : Kyle Dixon, Michael Stein


   
Saison 2

   
Ne pas lire avant d'avoir vu la saison

   
1983, dans l'Indiana. Un événement particulièrement dramatique a lieu dans le département énergie du laboratoire Hawkins. Dans une petite ville proche, quatre copains s'amusent. Il y a là Will Byers (Noah Schnapp), Dustin (Gaten Matarazzo), Lucas (Caleb McLaughlin) et Michael (Finn Wolfhard). Ils rentrent bientôt chez eux, mais, le lendemain matin, Will a disparu. Sa mère, Joyce (Wynona Rider), affolée, avertit le Shériff Jim Hopper (David Harbour). Les recherches commencent. Le jour suivant Michael trouve une fillette qui semble abandonnée, numéro 011 (Millie Bobby Brown). Il l'accueille en secret chez lui... 
 
   Les premières images laissent craindre que le syndrome "Alien" ait encore frappé, avec ses avalanches de monstres gluants, car, dans l'imaginaire des créateurs, les créatures horrifiques semblent devoir être toutes gluantes à souhait. Heureusement, l'histoire se reconvertit rapidement dans une fresque fermement ancrée dans les années 80 et dans l'Amérique profonde. Avec une petite troupe d'ados réellement chouette (les gamins sont à ce titre excellents et parfaitement doublés), et une intrigue qui annonce l'intrusion de recherches secrètes associées à des scientifiques prêts au pire pour conserver leurs secrets, la série s'annonce sous les meilleurs auspices. Le fondement mêle de manière un peu cahotique les recherches (le projet MK Ultra) sur la télékinesie et la psychokinésie, sur le pouvoir des drogues hallucinogènes, sur les mondes parallèles, le tout saupoudré de la phobie du pouvoir communiste. Le rythme faiblit quelque peu au milieu de la série, quelques longueurs s'installent. Heureusement la présence de 011, presque mutique et pourtant d'une expressivité exceptionnelle, maintient la tension. Dommage, en revanche, que l'intervention peu convaincante d'un monstre superflu vienne parasiter une histoire en tous points passionnante, émouvante et parfois effrayante. Quant à la fin de la saison, assez abrupte, elle laisse un goût d'inachevé qui, espérons-le, sera habilement comblé dans la Saison 2...
   
Bernard Sellier