Under the dome, Saison 3, série de Brian K. Vaughan, commentaire

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Under the dome,
        Saison 3,        2015 
 
de : Brian K.  Vaughan, Jack  Bender..., 
 
avec : Mike Vogel, Rachelle Lefevre, Alexander Koch, Colin Ford, Dean Norris, Mackenzie Lintz, Britt Robertson,
 
Musique : W.G. Snuffy Walden


 Saison 1       Saison 2

 
Ne pas lire avant d'avoir vu la série 
 
 La petite ville américaine de Chester's Hill vit depuis deux semaines sous un dôme aussi invisible qu'infranchissable. Enfin, c'est ce que croyaient les prisonniers. En fait, des tunnels apparaissent périodiquement, permettant de se retrouver dans une autre ville. Là habite le père de Dale Barbara (Mike Vogel), Don (Brett Cullen), qui dirige une importante firme énergétique, et parvient finalement à s'approprier l'oeuf découvert sous le dôme. Une nouvelle issue étant découverte, les habitants de Chester's Hill, conduits par "Barbie", réussissent à quitter la ville. Peu après, le dôme se désintègre. Un an a passé. Dale revient dans la petite ville pour la première commémoration. Mais les événements étranges sont bien loin d'avoir déserté le lieu... 
 
 Une quatrième saison devait voir le jour, mais la chaîne a arrêté les frais, faute d'audience. Il faut avouer que la deuxième saison, remplie à ras bord de péripéties plus délirantes les unes que les autres, menaçait dangereusement de faire déborder la coupe. Les premiers épisodes donnent d'ailleurs l'impression que c'est chose faite, avec un imbroglio de réalités virtuelles qui s'entrechoquent et menacent de rendre le spectateur schizophrène. Alors, il est vrai que, malgré tous les efforts visibles des scénaristes, l'intérêt s'effrite aussi régulièrement que le CAC 40 lors d'une crise financière. L'idée d'une culture de sur-êtres déshumanisés n'est pas inintéressante, mais franchement, on a hâte d'arriver au bout. Car, entre vrais faux zombies, faux vrais zombies, l'essoufflement créatif transpire tellement que l'on se réjouit, au bout du compte, que le cliffhanger final ne débouche que sur le néant. C'est grand dommage, car nombre de sujets captivants étaient abordés : les choix existentiels, la manipulation mentale, la puissance des émotions...
   
Bernard Sellier