Under the dome, Saison 1, série de Brian K. Vaughan, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Under the dome,
        Saison 1,       2013 
 
de : Brian K.  Vaughan, Jack  Bender..., 
 
avec : Mike Vogel, Rachelle Lefevre, Alexander Koch, Colin Ford, Dean Norris, Mackenzie Lintz, Britt Robertson,
 
Musique : W.G. Snuffy Walden


 Saison 2       Saison 3

 
Ne pas lire avant d'avoir vu la série 
 
 La petite ville américaine de Chester's Hill vit tranquillement avec son shériff, Duke (Jeff Fahey), son élu municipal Big Jim (Dean Norris), son révérend Lester Coggins (Ned Bellamy), et ses petits secrets. Un jour, un dôme invisible s'installe brutalement autour de la cité, coupant ses habitants de l'extérieur. Dale Barbara (Mike Vogel), surnommé Barbie, se retrouve coincé juste après avoir enterré un cadavre... 
 
 Dans son genre, le pitch de cette série se montre aussi intrigant et original que l'était celui de "Lost" en son temps. N'ayant jamais lu l'ouvrage dont est tirée l'histoire, j'ignore si, comme le disent nombre d'aficionados du livre, la transcription cinématographique a trahi profondément le récit originel. Deux éléments marquants frappent d'emblée. Tout d'abord l'installation du dôme ne manque pas de punch visuel. Ensuite, la présentation basique des personnages ressemble grandement à celle des films catastrophes, ce qui n'augure rien de très bon. Heureusement, le propre d'une série est de se développer dans le temps, ce qui peut autoriser un approfondissement progressif des protagonistes. En ce qui concerne le développement dramatique, les créateurs ne lésinent pas. Les événements se suivent à une cadence (presque trop) soutenue, ce qui est favorable pour le rythme, mais l'est moins pour l'analyse des personnages, propulsés comme des pantins dans un maelstrom de péripéties à l'emporte-pièce. Dans le genre stupéfiant, mentionnons également un épisode pour le moins curieux. Lorsque le missile a explosé, le sol autour du dôme est aussi brûlé que peut l'être la surface de Mercure. Or, quelques dizaines de minutes plus tard, alors que les deux jeunes médiums se tiennent à proximité du dôme, l'environnement extérieur est redevenu aussi verdoyant que par le passé. Vous avez dit bizarre ? 
 
 Étant donné que le scénario n'apporte qur fort peu d'éclaircissements sur le dôme mystère, le spectateur se retrouve dans le bain archi connu des tensions qui s'exacerbent au coeur d'un microcosme totalement isolé du monde. Il y a les pourris qui ne songent qu'à engraisser leur portefeuille, les fêlés du ciboulot, les apprentis héros, les malades, les trouillards, et, bien sûr un politicien qui rêve d'un pouvoir fasciste... Bref une micro société qui ne présente rien de très original. Cela dit, et bien que la trame s'oriente dangereusement vers une accumulation d'énigmes dont il est peu probable que nous connaissions un jour les clés, le cliffhanger final ne peut que donner une furieuse envie de découvrir la suite...
   
Bernard Sellier