Under the dome, Saison 2, série de Brian K. Vaughan, commentaire

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Under the dome,
         Saison 2,      2014 
 
de : Brian K.  Vaughan, Jack  Bender..., 
 
avec : Mike Vogel, Rachelle Lefevre, Alexander Koch, Colin Ford, Dean Norris, Mackenzie Lintz, Britt Robertson,
 
Musique : W.G. Snuffy Walden

  
  Saison 1        Saison 3

 
Ne pas lire avant d'avoir vu la série
 
 La petite ville américaine de Chester's Hill vit depuis deux semaines sous un dôme aussi invisible qu'infranchissable. Un phénomène exceptionnel, généré par un acte de Julia (Rachelle Lefevre), sauve la vie de "Barbie" (Mike Vogel), qui était sur le point d'être pendu en public par Big Jim (Dean Norris) et son fils James "Junior" (Alexander Koch)... 
 
 La saison 1 ne manquait pas d'événements plus que surprenants. Mais ce n'était rien à côté de cette suite qui, dès les trois premiers épisodes, aligne un déferlement de surprises plus effarantes les unes que les autres. Les scénaristes ont passé la surmultipliée, dégoupillant une kyrielle de phénomènes convoquant des morts qui réapparaissent, des secrets enfouis, des plans d'extermination, ainsi que de nouveaux personnages dont le spectateur n'avait jamais entendu parler. Au premier plan de ceux-ci, un barbier, Lyle Chumley (Dwight Yoakam), totalement obsédé par l'apocalypse, Sam Verdreaux (Eddie Cahill), beau-frère de Big Jim, ou encore une professeure de sciences, Rebecca Pine (Karla Crome), qui remet au goût du jour une sélection programmée de ceux qui sont à éliminer pour "sauver" la ville. Le rythme, haletant, ne laisse guère le loisir de s'interroger sur la cohésion et la vraisemblance de toute cette avalanche de faits improbables et de variantes psychologiques brutales, qui présentent une forte odeur de préfabriqué. Si l'on parvient à mettre l'intellect en mode sommeil, le résultat est assez scotchant, même s'il prend de plus en plus la direction d'un "Lost", qui se révélait, à l'extrême fin, une grosse manipulation façon arnaque. Ce qui est indéniable, c'est que les scénaristes ont réussi à concocter un mystère de plus en plus opaque et/ou captivant, selon les goûts de chacun. 
 
 La subtilité n'est assurément pas la qualité première de cette saison, ou même de la série. Il n'empêche que le punch répond présent, et que les mystérieuses énigmes spatio-temporelles totalement improbables qui parsèment le récit ne manquent pas de piquant. Pour l'anecdote, il est à noter que les créateurs ont pompé l'une des scènes les plus émouvantes d' "Abyss", à savoir la mort clinique de Lindsay (Mary Elizabeth Mastrantonio), puis sa "résurrection".
   
Bernard Sellier