V, saison 1, version 2009, série de Yves Simoneau..., commentaire

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V,
        Saison 1,       2009 
 
de : Yves  Simoneau..., 
 
avec : Elizabeth Mitchell, Morris Chestnut, Joel Gretsch, Scott Wolf, Christopher Shyer, Logan Huffman, Morena Baccarin, Alan Tudyk,
 
Musique : Marco Beltrami, Normand Corbeil

 
  Saison 2

 
Un matin, la terre tremble de toutes parts, et de gigantesques vaisseaux spatiaux extraterrestres se positionnent au-dessus des plus grandes métropoles du monde. S'exprimant par la voix de leur charmant Commandant, Anna (Morena Baccarin), les Visiteurs expliquent que leurs intentions sont on ne peut plus pacifiques. Mais, très rapidement, quelques personnes, en particulier l'agent du FBI Erica Evans (Elizabeth Mitchell), le Père Jack Landry (Joel Gretsch), Georgie Sutton (David Richmond-Peck), se rendent compte que, non seulement les Visiteurs mentent, mais que depuis belle lurette, un grand nombre d'entre eux ont investi la société et toutes les strates des gouvernements... 
 
 Il s'agit, évidemment, du remake de la célèbre série parue dans les années 80. Hormis le fait qu'il est possible d'espérer que les effets spéciaux soient plus convaincants aujourd'hui qu'hier, la base narrative ne peut, elle, subir de grands bouleversements. Le scénario explorera toujours les manipulations en tous genres, les affrontements humains-visiteurs, mais aussi, bien sûr, les luttes intra humaines entre les "collaborateurs" plus ou moins conscients de leur forfaiture, et les "résistants" jusqu'au boutistes. Rien de bien nouveau sous le soleil, et, à moins d'une métamorphose soudaine des fonctionnements psychiques (après tout, le 21 décembre 2012 approche à grandes enjambées !), il est fort probable que, pour longtemps, les mêmes causes génèreront toujours les mêmes effets. Quant aux questionnements, ils se reproduiront à l'identique. Dès lors, est-il judicieux de considérer ce remake comme superflu ? A vrai dire, non. Car, à moins que mes souvenirs d'il y a trente ans me trahissent, cette version contemporaine diffère de son modèle sur quelques points essentiels. Outre le fait qu'elle adopte un aspect thriller assez convaincant (merci à "24 heures" ou "Fringe" d'être passés par là auparavant), elle présente l'immense mérite d'explorer les conséquences de l'influence des émotions, des sentiments, sur une civilisation. Cette investigation autorise de multiples rebondissements, et, surtout, procure à maints personnages une aura humaine qui rend leur parcours aussi captivant qu'émouvant.
   
Bernard Sellier