Vanishing, film de Denis Dercourt, commentaire

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Vanishing,
      2021, 
 
de : Denis  Dercourt, 
 
  avec : Olga Kurylenko, Yoo Yeon-Seok, Ji-won Ye, Moo-Seong Choi,
 
Musique : Jérôme Lemonnier

  
 
Ne pas lire avant d'avoir vu le film...

 Séoul. Le cadavre d'une jeune chinoise est découvert dans une rivière. L'inspecteur Jin-ho Park (Yoo Yeon-Seok) ayant de la difficulté pour identifier le cadavre, a l'idée de faire appel à une spécialiste française, Alice Launey (Olga Kurylenko) présente dans la capitale coréenne pour un colloque...
 
 Le hasard des découvertes fait que ce film succède de peu à la vision de la première saison de «En un battement». Cette proximité comparative permet de mesurer à quel point la mise en série d'une histoire peut en révéler les richesses cachées. Nous sommes ici dans une thématique tout à fait semblable, à savoir le trafic d'organes, mais ici l'intrigue est resserrée en moins de quatre-vingt dix minutes, à tel point que les coïncidentes obligées et les raccourcis narratifs handicapent l'histoire au point de la rendre totalement invraisemblable. Les criminels opèrent de manière si voyante que même l'inspecteur Clouseau, gaffeur professionnel de «La panthère rose» ne parviendrait pas à les louper. Le dépaysement est le seul point qui présente un minimum d'intérêt, même si la durée limitée impartie au film ne permet guère d'en profiter pleinement. Le scénario tente d'insuffler un soupçon d'originalité au personnage de l'inspecteur Park, puisque celui-ci arrête les criminels avec des tours de magie. La pauvre Olga Kurylenko, toujours charmante, ne fait ici que de la figuration, les personnages secondaires sont insignifiants, et la précipitation des évènements laisse le spectateur complètement indifférent. Quant au suspense, il est réduit à sa plus plate expression.  
   
Bernard Sellier