X-Men, film de Bryan Singer, commentaire, site Images et Mots

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X-men,
       2000, 
 
de : Bryan  Singer, 
 
  avec : Patrick Stewart, Halle Berry, Ian McKellen, Hugh Jackman, Famke Janssen, Anna Paquin, James Marsden,
 
Musique : Michael Kamen, Matthew Ferraro


 
1944 en Pologne. Un enfant se voit brutalement arraché à sa mère par les Nazis. Période actuelle. Dans une petite ville du Mississipi, une jeune fille, Marie D'Ancanto (Anna Paquin), découvre que le simple fait de toucher son petit ami, met celui-ci en état de coma profond. Elle s'enfuit, fait la connaissance d'un étrange personnage, Logan-Volverine (Hugh Jackman), qui survit en combattant. Tous deux sont attaqués par des êtres surpuissants, aux ordres de Magneto, mais sont sauvés, in extremis, par un homme et une femme : Scott Summers/Cyclope (James Marsden) et Ororo Munroe/Tornade (Halle Berry). Ils se retrouvent dans un étrange lieu, prétendue école pour surdoués, dirigée par le Professeur Charles Xavier (Patrick Stewart). En fait, l'établissement n'est qu'une couverture pour un lieu de formation de mutants, aux pouvoirs divers extrêmement dévastateurs. Tandis que Xavier cherche à intégrer les mutants dans le monde normal, qui les redoute, son ancien ami, Eric Lensherr/Magneto (Ian McKellen) ne cherche , lui, que la confrontation... 
 
 Autant préciser tout de suite que les pouvoirs magiques de Harry Potter et même de ses professeurs, ressemblent à des amusements de maternelle, à côté de ceux qui investissent "Dents de sabre" (Tyler Mane), "Mystique" (Rebecca Romijn Stamos), Cyclope, ou consorts. Il y a effectivement matière à se régaler, pour un réalisateur contemporain assisté de trucages numériques modernes, dans cette lutte éternelle du Bien et du Mal. Heureusement, les effets spéciaux, bien qu'occupant le haut du pavé, n'occultent pas entièrement l'humanité qui survit en chaque X-Man. Les divers personnages sont suffisamment vivants et vibrants, pour permettre au spectateur, même non adepte des jeux video, de prendre un intérêt certain à la souffrance de ces êtres différents. Le rejet que génère toute particularité non acceptée par la masse, est toujours émouvante, que la cause soit psychologique, physique ou... fantastique. La froideur habituelle d'Anna Paquin trouve ici une justification logique et s'harmonise parfaitement avec les décors métalliques futuristes et glacés. Plus simpliste que celui de "Matrix", le thème de ce premier volet n'est certes pas d'une originalité folle. Mais il ne fait que préparer peut-être, espérons-le du moins, des complexifications scénaristiques dans les suites prévues. Bryan Singer est tout de même le créateur d'un modèle de consctruction élaborée, à savoir "Usual Suspects"...
   
Bernard Sellier