Breaking bad, Saison 3, série de Adam Bernstein, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Breaking bad,
      Saison 3,      2010 
 
de : Adam  Bernstein..., 
 
avec : Bryan Cranston, Anna Gunn, Aaron Paul, Dean Norris, Betsy Brandt, Charles Baker,
 
Musique : Dave Porter


 
Saison 1       Saison 2       Saison 4       Saison 5

 Walter White (Bryan Cranston) voit sa santé s'améliorer. En revanche, côté coeur et famille, c'est la catastrophe. Sa femme Skyler (Anna Gunn) lui ordonne de quitter le domicile conjugal et demande le divorce. Désespéré, Walter décide de raccrocher définitivement. Mais une offre de trois millions de dollars pour trois mois de "travail" vient contrecarrer cette tentative de réhabilitation... 
 
 Dès l'ouverture, le spectateur retrouve l'atmosphère déjantée qui régnait périodiquement dans les deux premières saisons, en particulier avec l'apparition des deux frères jumeaux dotés d'un mimétisme criminel aussi troublant que leur mutisme. Ensuite, la donne change. L'introspection psychologique des personnages prend les commandes du récit, ce qui nous vaut d'intéressantes plongées dans l'inconscient de deux protagonistes qui, jusqu'alors, étaient restés quelque peu en marge, à savoir Skyler (Anna Gunn) et Hank (Dean Norris). Malgré cet approfondissement bienvenu, l'enthousiasme est à plusieurs reprises tempéré par quelques séquences qui tirent en longueur (entre autres l'hospitalisation de Hank et l'interminable épisode de la mouche !), phénomène qui semble manifester un essoufflement de l'inspiration des auteurs. Heureusement, les figures secondaires tiennent avec intensité et constance leur place, soit dans la bouffonnerie (l'avocat Saul Goodman (Bob Odenkirk)), soit dans l'ambiguïté glaçante (Gustavo Fring (Giancarlo Esposito)), et les dialogues se révèlent souvent captivants (réflexion sur la synchronicité...). Quant aux deux derniers épisodes, ils provoquent un appétit immédiat pour la saison suivante.

   
Bernard Sellier