Esprits criminels, saison 3, série de Jeff Davis, commentaire

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Esprits criminels,
     (Criminal minds),    Saison 3,       2007 
 
de : Jeff  Davis..., 
 
avec : Joe Mantegna, Thomas Gibson, Matthew Gray Gubler, Kirsten Vangsness, Shemar Moore, Lola Glaudini,
 
Musique : Marc Fantini, Steffan Fantini, Scott Gordon, Mark Mancina


   
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   Les membres de l'équipe de profilers dirigée par Jason Gideon (Mandy Patinkin) ont été auditionnés par leur supérieur hiérarchique, Erin Strauss (Jayne Atkinson), qui souhaite voir Aaron Hotchner (Thomas Gibson), quitter la tête du groupe. L'enquête sur un meurtrier sévissant sur le campus d'une université, confirme à Jason Gideon (Mandy Patinkin) que, depuis l'assassinat de son amie Sarah par le tueur en série Frank Breitkopf (Keith Carradine), un manque de confiance en ses capacités l'empêche de poursuivre convenablement son travail... 
 
   L'arrivée soudaine sur la scène d'Erin Strauss, dont on n'avait jamais entendu parler auparavant, semble tomber un peu comme un cheveu sur la soupe. La mauvaise nouvelle, c'est que le charismatique Mandy Patinkin disparaît des écrans radars. La bonne nouvelle, c'est que l'intégration de David Rossi (Joe Mantegna), l'un des fondateurs originaux du Service de l'étude des comportements, s'opère avec une maestria intrigante, d'autant plus qu'elle est porteuse d'une zone mystérieuse alléchante. Hélas ! La résolution du mystère, particulièrement prosaïque, dans l'épisode 14, réduit à néant un soufflé dont l'obésité était uniquement générée par l'attente du spectateur. Quelques réflexions sur les conséquences psychologiques d'un métier hautement traumatisant se font jour, et de menus embryons de vie privée naissent ponctuellement. Ces tentatives d'enrichissement sont méritoires, mais globalement cette Saison patine périodiquement, surfe sur un déroulé dramaturgique qui nécessiterait un salutaire coup de fouet et, pour le moment, l'incorporation de Joe Mantegna n'apporte rien de positif ou de surprenant. Mais, comme il se doit, l'épisode final se clôt sur un cliffhanger aussi angoissant que manipulateur...

   
Bernard Sellier