Esprits criminels, saison 2, série de Jeff Davis, commentaire

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Esprits criminels,
    (Criminal minds),    Saison 2,       2006 
 
de : Jeff  Davis..., 
 
avec : Joe Mantegna, Thomas Gibson, Matthew Gray Gubler, Kirsten Vangsness, Shemar Moore, Lola Glaudini,
 
Musique : Marc Fantini, Steffan Fantini, Scott Gordon, Mark Mancina


   
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Ne pas lire avant d'avoir vu la série

   Alors que les membres de l'équipe de profilers dirigée par Jason Gideon (Mandy Patinkin), étaient en vacances, divers événements dramatiques prouvent qu'un mystérieux criminel, informé de toutes les informations confidentielles les concernant, joue une partie sadique qui semble concerner une jolie jeune femme, disparue deux ans auparavant. Spencer Reid (Matthew Gray Gubler), Derek Morgan (Shemar Moore), Aaron Hotchner (Thomas Gibson), Jennifer Jareau (A.J.Cook), tentent de retrouver la trace de la victime en démêlant l'énigme qui leur est posée... 
 
   La saison 1 se terminait opportunément sur une scène pour le moins stressante, avec une énigme à base de quête du Graal qui promettait beaucoup. La résolution se révèle hélas plus que prosaïque, et laisse très vite la place à une reprise du processus de la première saison, à savoir des intrigues rapidement bouclées, de manière parfois presque miraculeuse. L'épisode 5 marque une rupture dans le ronronnement tranquille des récits. Mais très vite la routine reprend le dessus, ce qui ne signifie pas que les contenus et les analyses psychologiques manquent d'intérêt. Quelques embryons d'histoires personnelles pointent même parfois le bout de leur museau (le passé douloureux de Derek Morgan (Shemar Moore) dans l'épisode 12 ; celui de Spencer Reid dans le 15). Pourtant le soufflé psychanalytique retombe assez vite, les investigations intérieures ne poussent jamais très loin leur tentatives et les membres de l'équipe, malgré l'intérêt qu'ils suscitent, demeurent tout de même, sauf exception, des rôles soigneusement écrits plutôt que des personnalités vibrantes, riches d'humanité, envers lesquelles pourrait se développer l'empathie du spectateur. La noirceur gagne du terrain dans certains épisodes particulièrement éprouvants (14 & 15). Point de cliffhanger pour clore cette saison, mais une tranquille interrogation sur l'avenir de certains membres du groupe. 
 
   Une série riche, inventive, parfois surprenante, mais qui ne provoque pas une addiction aussi intense que celle générée par les grandes réussites du genre ("Dexter", "Breaking bad", par exemple).

   
Bernard Sellier