Esprits criminels, saison 7, série de Jeff Davis, commentaire

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Esprits criminels,
       (Criminal minds),    Saison 7,       2011 
 
de : Jeff  Davis..., 
 
avec : Joe Mantegna, Thomas Gibson, Matthew Gray Gubler, Kirsten Vangsness, Shemar Moore, Lola Glaudini,
 
Musique : Marc Fantini, Steffan Fantini, Scott Gordon, Mark Mancina


   
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Ne pas lire avant d'avoir vu la série

   À la fin de la saison précédente, Aaron Hutchner (Thomas Gibson) avait fait passer Emily Prentiss (Paget Brewster) pour morte, afin de sécuriser sa vie. Mais le fils de Doyle ayant été kidnappé, la jeune femme réintègre l'équipe afin d'apporter son aide... 
 
   Dès le premier épisode, qui se donne des airs de "24 heures", avec un montage speedé, des raccourcis scénaristiques à la pelle, une question s'impose. N'y a-t-il pas un nombre de saisons au-delà duquel une série, aussi brillante soit-elle dans ses fondements, devrait jeter l'éponge ? Les épisodes suivants ne font que confirmer ce point de vue. Les intrigues replongent dans les mêmes pathologies plus ou moins sordides, sans qu'aucune étincelle novatrice ne vienne éclairer cet étalage morne à force d'être répétitif. Cela ne veut pas dire que le travail es scénaristes est moins abouti. Simplement le spectateur peut avoir l'envie d'un plat différent, d'une sauce qui ne soit pas composée immuablement des mêmes ingrédients. Même la pétulante Pénélope Garcia finit par agacer avec les sempiternelles vannes qu'elle débite depuis sept saisons au séduisant et charismatique Derek. Les scénaristes compensent une répétitivité devenue désormais rituelle par un accroissement du nauséeux, tandis que les membres de l'équipe, hormis quelques traumas individuels expédiés en quatrième vitesse (Caroline, la première épouse de Rossi, par exemple), prennent de plus en plus l'apparence de marionnettes. Quelques épisodes sortent du lot, en particulier un n°10 très émouvant. Mais ce qui frappe le plus désagréablement, c'est la rapidité supersonique avec laquelle les affaires sont expédiées. Alors, même si les épisodes sont construits avec une habileté manifestement due à la routine, l'authenticité et la crédibilité en prennent quand même un sérieux coup dans l'aile. Un petit 4 étoiles...

   
Bernard Sellier